Mis à jour le 16 septembre 2025
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20 min de lecture

Expatriation Costa Rica : démarches, coût de la vie et conseils 2025

Envie de vous expatrier au Costa Rica ? Ce guide francophone clarifie fiscalité, visa, revenus et coût réel d’une installation réussie.
guide expatriation costa rica

Vous rêvez de vivre sous le soleil d’Amérique centrale ? Vous vous demandez comment obtenir un visa adapté à votre profil ? Quels sont les coûts et les formalités pour installer toute la famille sans stress ?

Pour s’expatrier au Costa Rica, commencez par choisir le visa adéquat (Pensionado, Rentista, Inversionista ou Digital Nomad), puis rassemblez vos documents apostillés (casier judiciaire, preuve de revenus ou d’investissement, passeport). Ouvrez un compte bancaire local et déposez votre dossier auprès de la direction de la migration. En 4 à 6 mois, vous recevrez votre carte DIMEX vous donnant accès à la sécurité sociale (Caja) et aux services locaux. Avec l’aide d’un avocat ou d’un gestionnaire migratoire, vous sécurisez votre résidence et anticipez la fiscalité et le logement.

Dans ce guide, nous verrons :

  • Les différents visas et leurs conditions d’éligibilité
  • Les démarches administratives pas à pas et les délais
  • Le budget à prévoir pour le logement, la santé et la vie quotidienne
  • Les clés pour réussir votre intégration culturelle

Vous êtes prêt ? Ne perdons pas de temps et découvrons ensemble les étapes pour réussir votre expatriation au Costa Rica !

recapitulatif expatriation costa rica

Pourquoi s’expatrier au Costa Rica ?

Le Costa Rica séduit les profils en quête de sens aussi bien que de rendement patrimonial. Entre deux océans, ce petit État démocratique offre une biodiversité hors norme, une fiscalité territoriale attractive et un indice de bonheur national parmi les plus élevés du globe. Ici, l’expression pura vida n’est pas un simple slogan : elle traduit un art de vivre détendu où l’air reste pur, les infrastructures fiables et les opportunités d’investissement multiplient les sources de revenus en dollars comme en colones. Ce mode de vie attire aussi ceux qui hésitent entre plusieurs destinations, comme ceux qui se demandent s’il vaut mieux vivre au Panama selon leurs priorités.

  • Climat tropical tempéré avec une courte saison sèche.
  • Fiscalité territoriale : seuls les revenus locaux sont imposés.
  • Nature préservée : plages, volcans et forêts primaires accessibles.
  • Écosystème d’affaires dynamique pour créer une entreprise au Costa Rica.

Ajoutez à cette toile de fond une stabilité politique reconnue et la possibilité d’obtenir une résidence temporaire en moins de douze mois pour les pensionnés, rentiers ou investisseurs. Plus de 10 % des habitants étant nés à l’étranger, l’anglais commercial se parle couramment dans les hubs technologiques, ce qui facilite l’intégration dès l’arrivée.

drapeau pays costa rica

Quel est le coût de la vie au Costa Rica ?

Avant de boucler vos valises, il est crucial de chiffrer le coût de la vie. Facture d’électricité plus élevée qu’en Europe, loyers variables selon l’altitude et alimentation locavore façonnent un budget nuancé. Les écarts entre littoral et Vallée Centrale dépassent souvent 25 %, d’où l’importance de calculer un panier réaliste avant le départ. Pour comparaison, s’expatrier à Dubaï implique un budget très différent, avec des postes de dépenses bien plus polarisés. Dans cet article, tous les coûts seront exprimés en dollars américain, car c’est la devise internationale utilisée en référence à l’international.

Budget mensuel pour profils : célibataire, couple, famille

Pour un célibataire frugal installé dans la région de Cartago, vivre confortablement oscille entre 1000 $ à 1300 $ par mois, tout compris. Un couple visant une maison moderne dans la Vallée Centrale doit plutôt prévoir 2 200 $-2 600 $, assurance santé et voiture d’occasion incluses. Ce budget reste raisonnable à l’échelle internationale, et assez proche du budget mensuel pour vivre à Bali dans de bonnes conditions. Les familles expatriées doublent souvent ce montant dès qu’elles optent pour une école internationale accréditée.

  • Célibataire : studio meublé, bus locaux, sorties de quartier.
  • Couple : maison deux chambres, fibre optique, SUV hybride partagé.
  • Famille : villa sécurisée, scolarité bilingue, week-ends balnéaires.

La présence d’une solide communauté d’expatriés permet de mutualiser certaines dépenses : colocation, achats groupés d’importation ou covoiturage réduisent la facture de 10 à 15 %. Les nouveaux arrivants limitent ainsi les mauvaises surprises financières le temps de s’adapter aux prix locaux et aux fluctuations du colón.

Dépenses principales : logement, alimentation, santé, transport, éducation

Les postes de dépense varient fortement selon le lieu de résidence. Le système de santé public (Caja) prélève environ 10 % du revenu déclaré ; une assurance privée internationale ajoute 80 $ mensuels. Les loyers vont de 450 $ dans les villages de montagne à plus de 1 500 $ à Santa Teresa. L’alimentation reste raisonnable si l’on privilégie les produits frais, tandis que l’automobile demeure coûteuse.

  • Logement : 25-40 % du budget global selon la zone.
  • Alimentation : 300 $ par adulte, produits bio moins chers en campagne.
  • Transport : essence à 1,80 $/L, bus longue distance abordables.
  • Éducation : 6 000-12 000 $/an pour une école américaine.

Anticiper la sécurité sociale et la facture énergétique (0,23 $/kWh) est primordial : le climat humide impose la climatisation trois mois par an sur la côte pacifique. En revanche, l’eau potable publique est fiable et peu onéreuse, atténuant partiellement la taxation élevée sur les biens importés. Ces éléments font partie des critères à comparer dans notre guide complet sur l’expatriation, pour choisir la destination adaptée à votre profil.

Coût de la vie à San José vs Monteverde (Monthly, USD)
Poste Villes (San José) Campagne (Monteverde)
Loyer 2 chambres 1 200 $ 650 $
Courses mensuelles 350 $ 280 $
Transport 180 $ 90 $
Santé (Caja + privée) 200 $ 120 $
Loisirs 250 $ 120 $

Santé au Costa Rica : public ou privé ?

Au cœur du système de protection sociale tico, la caja costarricense de seguro (CCSS) finance un accès quasi universel aux soins. En échange d’une cotisation d’environ 10 % de vos revenus déclarés, vous bénéficiez de consultations, d’analyses et d’hospitalisations dans un réseau public solide pour la région. Les délais peuvent toutefois s’allonger en dehors de la Vallée Centrale pour les actes spécialisés.

Les expatriés complètent souvent cette couverture par une assurance santé privée internationale ou locale, afin d’accéder instantanément aux cliniques de San José et aux centres d’imagerie modernes. Cette approche est également adoptée par ceux qui choisissent d’expatrier en Thaïlande, où la santé privée est également très développée. Les contrats démarrent autour de 80 $ mensuels pour un adulte de quarante ans et incluent rapatriement, oncologie et soins dentaires. Ce mix public-privé optimise la qualité des soins sans exploser votre budget.

Où vivre au Costa Rica ? Meilleures régions selon votre profil

Choisir votre base au Costa Rica revient à arbitrer entre climat, infrastructures et qualité de vie au quotidien. San José concentre emplois et universités, la côte pacifique vibre au rythme du surf, tandis que les montagnes offrent une fraîcheur permanente. Évaluez l’accès aux écoles, à la fibre optique et aux soins avant de signer un bail : les écarts logistiques peuvent doubler un budget.

San José & Vallée centrale : vie urbaine, expatriés actifs

Épicentre économique et administratif, la capitale San José attire les expatriés en quête de carrières tech ou financières. Métro-légère, bus rapides et fibre symétrique à 200 Mb/s facilitent le télétravail, tandis que les hôpitaux privés comme CIMA et Bíblica offrent un niveau de soin européen. Les loyers restent modérés dans les quartiers d’Escazú ou Curridabat comparé aux capitales voisines.

  • Vie nocturne culturelle (musées, théâtres, concerts).
  • Marchés bio hebdomadaires et restos internationaux.
  • Accès rapide aux volcans et à l’aéroport SJO.

En dehors du noyau urbain, la vallée centrale profite d’un climat printanier de 20 °C toute l’année, idéal pour ceux qui supportent mal l’humidité côtière. Santa Ana ou Atenas combinent lotissements sécurisés, écoles bilingues et zones franches technologiques. L’altitude réduit aussi la facture de climatisation tout en préservant votre santé respiratoire.

Côte Pacifique : plage, surf, communauté internationale

Pour un quotidien rythmé par les couchers de soleil, la côte pacifique reste incontournable. Tamarindo, Nosara ou Santa Teresa concentrent surf breaks, cafés organiques et écoles de yoga, attirant freelances US et crypto-nomades. Les loyers y grimpent, mais la fibre arrive via Red Sutel et Starlink, assurant un streaming fluide même en saison verte. Les cours de kitesurf et les retraites de méditation complètent une offre de loisirs orientée bien-être.

  • Surf toute l’année, houle constante.
  • Communauté internationale anglophone.
  • Éco-lodges et restaurants healthy.

Vivre face à l’océan Pacifique impose toutefois quelques concessions : routes parfois dégradées, électricité chère et saison des pluies de mai à novembre. Beaucoup louent un 4×4 pour naviguer entre plages et supermarchés. En contrepartie, la douceur du littoral offre baignades matinales, fruits tropicaux fraîchement cueillis et un dynamisme entrepreneurial axé sur le tourisme durable.

Montagnes : nature, calme, climat tempéré

À plus de 1 000 m d’altitude, Monteverde ou San Gerardo de Dota profitent d’un climat tempéré oscillant entre 15 et 25 °C. Randonnées, ornithologie et café haut de gamme font le bonheur des amoureux de nature. La facture énergétique chute : pas de climatisation, peu de moustiques et potagers luxuriants.

  • Logements en bois avec vues sur la canopée.
  • Coopératives de café équitable et fromageries artisanales.
  • Communautés éco-conscientes, réseaux de troc.

Ce choix de vie axé sur la nature préservée implique cependant routes escarpées et trajets plus longs vers les services spécialisés. Internet satellitaire compense l’absence de fibre, tandis que la revente de produits artisanaux et l’accueil d’écotouristes créent des revenus complémentaires. Idéal pour les familles cherchant un rythme lent et un air pur toute l’année.

Côte Caraïbe : ambiance afro-caribéenne, authenticité

Plus confidentielle, la côte caraïbe met en avant une culture locale afro-caribéenne aux sonorités reggae. Puerto Viejo mêle cabanes colorées, cacao artisanal et récifs protégés. Les expatriés y recherchent une ambiance bohème, moins coûteuse que le Pacifique, avec un fort sens communautaire. La route 32 modernisée relie désormais Limón à San José en deux heures trente.

  • Plages sauvages bordées de palmiers.
  • Gastronomie créole, produits de la mer.
  • Ambiance surf détendue, yoga roots.

Le taux de pluie élevé nourrit une jungle luxuriante qui dynamise la vie sociale autour de projets écologiques. Cette ambiance peut rappeler celle de ceux qui choisissent de s’expatrier aux Philippines, avec une vie proche de la nature. Des collectifs organisent marchés solidaires et cours d’espagnol gratuits. Les services de santé restent limités ; beaucoup se rendent à l’hôpital Calderón Guardia pour les examens spécialisés. Les loyers débutent à 700 $ pour un bungalow en front de mer.

Quel visa choisir pour s’expatrier au Costa Rica ?

Comprendre le type de visa adapté à votre situation conditionne la rapidité d’obtention de la résidence et vos obligations fiscales. L’administration distingue pensionados, rentistas, inversionistas et digital nomads. Chacun nécessite des justificatifs précis de revenus, d’investissement ou d’assurance, mais ouvre l’accès à la carte DIMEX et à la Caja.

Visa pensionado – pour les retraités étrangers

Le visa Pensionado vise les étrangers percevant une retraite au costa d’au moins 1 000 US$ nets mensuels. Une lettre officielle de la caisse de retraite, légalisée et apostillée, suffit à prouver ce revenu à vie. En contrepartie, vous cotisez à la Caja et devez passer quatre mois par an dans le pays. Le statut offre l’importation en franchise d’un véhicule, une exonération d’impôt sur les pensions étrangères pendant dix ans et permet de parrainer conjoint et enfants mineurs.

Visa rentista – si vous disposez de revenus fixes

Le visa Rentista cible les indépendants disposant de revenus passifs réguliers. Il impose des exigences financières de 2 500 US$ par mois sur deux ans, soit 60 000 US$ placés sur un compte costaricien bloqué ou garantis par une banque. Le capital est converti en colones et retiré mensuellement. Après trois ans et un séjour minimum de 183 jours cumulés, le rentista peut demander la résidence permanente.

Visa inversionista – pour les investisseurs locaux

Pour les investisseurs, le visa Inversionista requiert 150 000 US$ dans l’immobilier, l’agro-industrie ou une entreprise au costa rica. Le bien ou la société doit être enregistré au Registre national et audité fiscalement. Les titulaires importent équipements sans droits de douane et, après deux ans, peuvent convertir leur statut en résidence permanente puis viser la citoyenneté après sept ans. Certains investisseurs vont même jusqu’à étudier comment acheter un passeport via des programmes de citoyenneté économique.

Visa digital nomad – nouveauté attractive pour freelances

Depuis 2023, le visa Digital Nomad permet de travailler au costa rica à distance en prouvant 3 000 US$ de revenus mensuels (4 000 US$ pour une famille) et en souscrivant une assurance médicale d’un an. Il octroie une exonération d’impôt sur ces revenus, la possibilité d’importer ordinateur et voiture sans taxes, et prolonge le séjour au-delà de 90 jours. Renouvelable une fois, il ne mène pas directement à la résidence permanente.

Démarches administratives : documents, délais et formalités

Avant de soumettre votre dossier, rassemblez la documentation nécessaire : casier judiciaire, acte de naissance, preuve de revenus ou de capital et copie de passeport. Tous les documents étrangers doivent être apostillés, traduits et dater de moins de six mois.

  • Remplir le formulaire officiel en ligne.
  • Payer la taxe de 250 US$ de droit de visa.
  • Ouvrir un compte en colones à la Banco de Costa Rica.
  • Se présenter pour prise d’empreintes à San José.

En respectant ces formalités administratives, l’accusé de réception arrive sous dix jours et fige votre statut le temps de l’instruction (quatre à six mois). Vous recevez ensuite la carte DIMEX, valable deux ans, renouvelable localement contre un timbre fiscal de 123 US$ et une visite biométrique.

Coût des procédures et recours à un avocat local

Le coût total d’un permis de résidence varie entre 1 200 US$ et 3 000 US$ selon le visa et l’assistance d’un avocat. Traductions : 100 US$ par document ; apostilles : 50 US$. Un gestionnaire migratoire facture environ 800 US$, accélérant la collecte des tampons et évitant plusieurs déplacements à San José. Des réductions existent pour les familles ; comptez globalement 5 % de votre capital d’installation pour ces démarches.

Pour plus d'informations, entrer en contact avec un membre de notre équipe.

Intégration culturelle et sociale

Réussir son intégration culturelle au Costa Rica dépasse la simple acquisition d’un visa : il s’agit de comprendre les codes ticos, de créer des ponts linguistiques et d’investir du temps dans la communauté. En cultivant curiosité et respect, l’expatrié transforme rapidement la cordialité locale en véritables amitiés durables.

Apprendre l’espagnol efficacement

Pour vraiment s’enraciner, il faut apprendre l’espagnol au-delà du vocabulaire touristique. Les écoles d’immersion à San José proposent des cours intensifs incluant jeux de rôle, visites de marché et conversation avec des locuteurs natifs. Combinez ces leçons avec un tandem linguistique dans votre quartier ; échangez anglais ou français contre pratique orale quotidienne. Cette régularité accélère la compréhension culturelle et réduit les malentendus administratifs.

Participer à la vie locale et créer des liens

Nouer une authentique vie sociale passe par la participation active aux projets communaux. Chaque canton dispose d’un comité de barrio où les résidents se réunissent pour réparer une route, organiser une feria artisanale ou soutenir l’école primaire. Proposez vos compétences : marketing digital, cours de yoga ou coaching financier trouvent vite preneurs et renforcent votre capital sympathie. Les clubs de randonnée, ligues de foot ou collectifs de reforestation ouvrent la porte à des amitiés intergénérationnelles, bien au-delà du cercle d’expatriés. Cette mise en valeur de vos talents locaux peut aussi contribuer à une stratégie patrimoniale plus large, notamment si vous cherchez à devenir millionnaire à moyen terme.

Coutumes à connaître pour s’intégrer naturellement

Comprendre la culture locale tica évite bien des faux pas. Un saludo cordial, léger embrassement sur la joue, précède toute discussion ; arriver à l’heure pile peut surprendre, la ponctualité étant plus flexible qu’en Europe. Avant d’aborder un sujet commercial, prenez quelques minutes pour parler famille ou météo ; cette chaleur relationnelle fonde la confiance. Enfin, souvenez-vous que le tutoiement est courant mais demeurez respectueux : utiliser « usted » avec les aînés ou les fonctionnaires reste apprécié lors des démarches officielles.

S’installer avec sa famille ou ses animaux

S’installer au Costa Rica avec des enfants ou un animal demande une planification fine : scolarité bilingue, logement sécurisé et importation sans stress de vos compagnons à quatre pattes. Anticiper ces points garantit une transition harmonieuse, limite les coûts imprévus et préserve l’équilibre familial dès les premières semaines sous le soleil tropical. Un dossier complet rassure aussi les autorités migratoires et accélère l’arrivée de vos cartons.

Scolarisation : écoles publiques, privées et internationales

Le réseau public tico dispense un enseignement gratuit mais souvent en espagnol uni-lingue. Pour un cursus bilingue, les écoles internationales d’Escazú, Heredia ou Liberia offrent des programmes IB et des calendriers nord-américains. Les frais oscillent entre 6 000 et 12 000 US$ par an, hors cantine et transport. Les inscriptions débutent un an à l’avance ; prévoyez bulletins traduits et tests d’anglais pour vos enfants. Cette solution facilite la poursuite d’études à l’étranger et assure un environnement multiculturel stimulant.

Logement adapté aux enfants et sécurité

Choisir un logement familial sécurisé réclame une vérification minutieuse : clôture, moustiquaires fines et proximité d’un hôpital. Les condominios avec gardiennage 24 h/24 dans la Vallée Centrale proposent piscines et aires de jeux, idéales pour socialiser. Sur la côte, privilégiez les maisons surélevées ventilées naturellement pour éviter l’air conditionné constant. Pensez aussi à la fibre optique ; l’école virtuelle et le télétravail exigent une connexion stable pour toute la tribu.

Réglementation pour les animaux domestiques

L’importation d’animaux domestiques relève du SENASA : certificat vétérinaire de moins de quinze jours, carnet de vaccinations à jour et puce électronique ISO 11784 sont obligatoires. Aucun confinement n’est imposé à l’arrivée, mais un contrôle visuel s’effectue à l’aéroport. Les races considérées dangereuses nécessitent une assurance responsabilité civile. Sur place, la majorité des propriétaires acceptent chiens et chats moyennant un dépôt équivalent à un mois de loyer.

Logement : louer ou acheter ?

Le marché immobilier costaricien diffère sensiblement des standards européens : absence d’exclusivité, prix rarement négociés plus de 10 % et rôle prépondérant du notaire. Avant de signer, visitez plusieurs secteurs, comparez le climat et interrogez les voisins sur la sécurité. Cette phase d’observation protège votre capital et clarifie vos attentes patrimoniales. Elle détermine aussi la liquidité future du bien si vous deviez repartir.

Louer : fonctionnement des baux, prix moyens, garanties

Signer un bail locatif au Costa Rica requiert un inventaire détaillé, un dépôt de sécurité équivalent à un mois de loyer et, parfois, la présentation de fiches de paie ou d’une lettre bancaire. Les contrats standards courent trois ans, mais une clause diplomatique peut réduire la durée sans pénalité après six mois. Assurez-vous que le propriétaire paie l’assurance incendie obligatoire ; dans le cas contraire, vous pouvez la souscrire vous-même pour moins de 120 US$ par an.

Acheter : démarches notariales, frais, sécurité juridique

L’achat exige une due-diligence stricte pour garantir la sécurité juridique de la parcelle : consultation du Registre national, vérification des servitudes d’eau et contrôle du plan cadastral. Un notaire public, souvent avocat, gère à la fois l’acte et l’inscription ; ses honoraires avoisinent 2,5 % du prix. Les frais de transfert et timbres ajoutent 1,5 %. Préférez un compte d’entiercement pour le versement afin d’éviter les escroqueries encore fréquentes dans les zones côtières attractives.

Assurance et entretien du bien immobilier

Après l’acquisition, souscrivez une assurance habitation couvrant ouragans, tremblements de terre et responsabilité civile ; les primes varient de 0,15 % à 0,3 % de la valeur reconstruite. Programmez un contrôle annuel du toit, des gouttières et des installations septiques, surtout en zone humide. Arrosage des boiseries, peinture antifongique et entretien de la piscine préviennent les réparations coûteuses. Enfin, alertez votre municipalité de tout agrandissement : déclarer les surfaces réelles évite des pénalités lors de la revente.

Fiscalité, banque et vie quotidienne

Ouvrir un compte en banque local, comprendre l’impôt territorial et organiser ses paiements du quotidien sont trois piliers pour une expatriation sereine. Le Costa Rica applique un régime fiscal simple : seuls les revenus de source costaricienne sont imposés. Avec quelques démarches anticipées, vous évitez les frais cachés et sécurisez votre pouvoir d’achat au cœur d’une économie dollarisée.

Ouvrir un compte bancaire au Costa Rica

Pour ouvrir un compte bancaire en colones et dollars, commencez par la Banco de Costa Rica ou BAC : passeport, lettre de référencement bancaire étrangère et preuve d’adresse suffisent. Les dépôts initiaux sont modestes – 50 US$ – mais anticipez un entretien en espagnol pour expliquer la provenance de vos fonds afin de respecter la loi KYC. Les titulaires de résidence obtiennent rapidement une carte de débit sans frais transfrontaliers, idéale pour régler l’électricité et l’assurance auto. Les non-résidents, eux, limitent leurs virements mensuels à 1 000 US$ tant que leur statut migratoire n’est pas validé. Un accès en ligne bilingue permet aussi de payer taxes et Caja depuis l’étranger, évitant pénalités administratives. En complément, ouvrir un compte dans une banque non CRS peut convenir à ceux qui recherchent une confidentialité fiscale renforcée.

Fiscalité locale pour les résidents étrangers

Le Costa Rica impose uniquement les revenus de source nationale ; un actif numérique vendu à l’étranger reste donc non taxé. Cette fiscalité territoriale place le pays parmi les meilleurs paradis fiscaux pour certains profils d’expatriés. Le barème progressif commence à 10 % et grimpe à 25 %. Pour profiter de cette situation économique avantageuse, déclarez vos revenus locaux avant le 15 mars et conservez les reçus électroniques « Factura » exigés par Hacienda.

  • Revenus étrangers exempts d’impôt costaricien
  • TVA de 13 % sur biens et services, sauf santé et éducation
  • Impôt sur gains immobiliers : 15 % sur la plus-value nette

Pour les résidents de l’union européenne, aucun accord de non-double imposition n’est signé ; vérifiez les crédits d’impôt dans votre pays. Les entrepreneurs choisissent une SA ou SRL, taxée à 30 % sur le bénéfice net, avec déduction des cotisations Caja. Conservez vos registres cinq ans : Hacienda effectue des contrôles surprises.

Transfert de fonds et impôts internationaux

Le transfert de capitaux se fait via SWIFT ou fintech comme Wise, limitées à 70 000 US$ par opération. Pour réduire les frais, privilégiez des virements trimestriels : BAC facture 0,25 % avec un minimum de 20 US$. Les montants supérieurs à 10 000 US$ déclenchent un formulaire D-151 ; prévoyez vos justificatifs pour une prise en charge douanière fluide. Les résidents fiscaux déclarent aussi ces transferts à leur pays d’origine afin d’écarter tout soupçon de blanchiment.

FAQ expatriation Costa Rica : réponses essentielles

Avant de boucler votre valise d’expatriation au costa rica, passez en revue ces questions clés : elles couvrent langue, délais administratifs, budget, santé et logement pour dissiper les dernières zones d’ombre. Chaque réponse synthétise l’expérience de conseillers fiscaux et de résidents installés depuis plus de cinq ans.

Oui, mais votre mode de vie sera limité. Dans la Vallée Centrale, nombreux sont ceux qui parlent anglais ; vous pourrez ouvrir un compte, louer un logement et faire vos courses sans grand effort. Toutefois, l’espagnol devient indispensable pour négocier un bail hors des villes, suivre un traitement public ou lancer une activité. Un cours intensif de trois mois suffit souvent à tenir une conversation ; vos économies grandiront proportionnellement à votre maîtrise de la langue.

Pour passer du visa temporaire au statut de résident permanent, comptez en moyenne 9 à 14 mois. Le délai démarre au dépôt complet du dossier auprès de Migración. Les pensionados reçoivent leur DIMEX plus vite grâce aux justificatifs de retraite standardisés, tandis que les inversionistas attendent parfois l’inspection d’un agent fiscal. En parallèle, la Caja valide votre inscription à la sécurité sociale. Une attestation de solicitud vous autorise à séjourner légalement durant la procédure.

Un budget mensuel de 2 300 $ à 2 600 $ couvre logement deux chambres, voiture d’occasion et sorties hebdomadaires pour un couple installé dans la Vallée Centrale. Ajoutez 400 $ si vous visez la côte pacifique. Les courses – fruits tropicaux, produits bio – coûtent environ 350 $. Comptez 200 $ pour la Caja et une assurance privée internationale. Le loyer et d’éventuels frais de scolarité restent les postes les plus variables.

Pour les soins courants, le soin de santé universel costaricien répond aux attentes : consultations, analyses et médicaments de base sont inclus contre 10 % de cotisation. Les hôpitaux de San José disposent de spécialités reconnues. En province, l’attente pour une IRM peut dépasser six semaines ; nombre d’expatriés complètent donc par une assurance privée ou consultent l’hôpital CIMA pour les actes complexes.

Les avantages expatriation s’obtiennent d’abord en louant : vous testez climat, voisinage et infrastructures sans immobiliser votre capital. Le marché est liquide ; changer de quartier se fait en trente jours. Après un an, acheter protège contre l’appréciation rapide – 6 % annuel sur la côte pacifique – et offre un collatéral bancaire local. Calculez frais de notaire et taxes avant de signer pour éviter toute déconvenue.

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Auteur
Kévin Gouraud
Rédacteur Financer
Kévin Gouraud est rédacteur financier chez Online Asset, spécialisé en investissement, optimisation fiscale et gestion de patrimoine. Diplômé en économie (Toulouse Capitole) et en droit des affaires (Montréal), il publie des analyses sourcées et actionnables pour aider les épargnants à décider en confiance.

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Contenu rédigé par l'équipe éditoriale d'Online Asset.
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