Envie de changer de vie sous les tropiques ? Vous vous demandez si les Philippines peuvent être une destination durable pour vivre, travailler ou prendre votre retraite ? Quel est le coût de la vie réel ? Le pays est-il sûr pour un expatrié francophone ? Avant de faire vos valises, mieux vaut comprendre les avantages concrets… et les limites.
Vivre aux Philippines offre une qualité de vie abordable dans un cadre tropical, avec un coût moyen mensuel de 700 à 1 300 € selon votre profil, une fiscalité légère sur les revenus étrangers, et une culture accueillante anglophone. L’expatriation y est simplifiée grâce à des visas flexibles, une connectivité numérique solide dans les grandes villes comme Cebu ou Makati, et un climat ensoleillé toute l’année. C’est une option prisée des retraités, freelances et entrepreneurs digitaux.
Dans cet article, vous découvrirez :
- Le coût de la vie selon votre profil (solo, couple, famille)
- Les meilleures villes où s’expatrier : Manille, Cebu, Dumaguete…
- Les démarches pour obtenir un visa ou créer une entreprise
- Les précautions à prendre en matière de santé, sécurité et logement
Prêt à explorer une nouvelle vie entre plages, coworkings et cuisine locale ? Alors ne perdons pas de temps et voyons tout de suite comment vivre aux Philippines en 2025 !
Pourquoi choisir les Philippines pour s’expatrier ?
Choisir de s’expatrier aux Philippines séduit de plus en plus de Français. Cet archipel philippin de 7 641 îles combine coût de la vie doux, croissance économique soutenue et climat tropical agréable. Entre plages de carte postale, population anglophone et fiscalité légère, le pays offre un style de vie dépaysant sans sacrifier la connectivité numérique indispensable aux entrepreneurs et nomades.
Coût de la vie abordable et fiscalité avantageuse
Premier atout : un coût de la vie deux fois inférieur à celui des pays occidentaux pour une qualité de vie comparable. À Makati City ou Cebu, un appartement haut de gamme de 60 m² se loue autour de 500 € et un repas complet coûte 4 €. De plus, le régime territorial exonère les revenus étrangers.
- Loyer centre-ville (45 m²) : 400 € à Quezon City, 550 € à Makati
- Internet fibre 100 Mbps : 25 € par mois
- Électricité + eau pour un couple : 70 € en saison sèche, 90 € en saison des pluies
- Salle de sport haut de gamme : 30 €
- Street-food : 1 € la portion, atout pour la vie quotidienne
Un expatrié peut ainsi vivre avec 700 € hors loisirs, dégager une épargne et investir localement. À titre de comparaison, il est aussi possible de partir vivre à Bali avec un budget similaire, dans un environnement culturel différent.
Cadre tropical, plages, climat chaud toute l’année
Le pays bénéficie d’un climat chaud constant : saison sèche de novembre à mai, saison des pluies plus humide mais praticable. Ses 36 000 km de côte offrent un paradis pour kitesurf et plongée.
- Température moyenne : 27 °C sur l’île de Luçon comme à Davao
- 15 aires marines protégées pour un cadre de vie préservé
- Vol intérieur : 40 € en moyenne, idéal pour explorer Palawan ou Siargao
- Coworking en bord de plage pour concilier travail et surf
Attention : l’archipel se trouve sur la ceinture de feu ; choisissez des logements anti-typhons et une bonne assurance santé. Les stations balnéaires appliquent désormais des normes vertes accueillant les télétravailleurs.
Culture accueillante et maîtrise de l’anglais
Grâce à l’héritage américain, l’anglais est langue officielle d’enseignement ; 90 % des habitants le parlent. Cette maîtrise simplifie démarches, contrats et création de site internet local. Sourire, respect des fêtes religieuses et curiosité suffisent pour une adaptation culturelle rapide. Les Philippins invitent volontiers à partager un repas, révélant un patrimoine culturel métissé.
Liberté de vie, simplicité administrative et rythme détendu
Contrairement à d’autres pays d’Asie du Sud, les formalités sont fluides : renouveler un visa pour les Philippines se fait en ligne, un compte bancaire s’ouvre en un jour, et le permis de conduire français se convertit en 90 minutes. Depuis 2024, une app mobile gère taxes locales via GCash, supprimant files d’attente. Un vrai gain de temps. L’esprit « bayanihan » instaure un mode de vie détendu. Cette atmosphère contraste avec celle, plus rigoureuse, que vous découvrirez dans ce guide d’expatriation à Singapour.
Opportunités pour retraités, investisseurs et nomades digitaux
Les Philippines attirent trois profils phares. Le SRRV offre une retraite en paradis tropical avec exonération de pension étrangère ; dépôt dès 10 000 €. Les investisseurs profitent d’une croissance économique de 5 % et d’un marché de 117 millions d’habitants. Les freelances bénéficient d’une fibre bon marché et de la vie nocturne animée.
- SRRV Classic : dépôt 10 000 € si pension ≥ 800 €
- Investor’s Visa : 75 000 € dans une société locale
- Visa Digital Nomad (projet 2025) : travail distant 24 mois
- Zéro impôt sur revenus offshore grâce au régime territorial
Le faible coût de la vie permet de lancer un business en ligne avec moins de 1 000 € mensuels, tandis que les hubs fintech de la ville de Cebu stimulent l’écosystème IT. Un autre choix apprécié aussi par ceux qui envisagent de s’expatrier à Dubaï pour profiter d’un cadre fiscal plus radical.
Quelles sont les démarches pour s’installer aux Philippines ?
Avant de profiter de ce cadre tropical, il faut maîtriser les démarches administratives. Choisir le bon visa pour les Philippines, réunir les documents et s’enregistrer auprès du gouvernement philippin garantissent une arrivée sereine. Ces étapes sont similaires à celles décrites dans notre article pour réussir son expatriation, peu importe le pays ciblé. Vous éviterez ainsi mauvaises surprises et prolongations coûteuses.
Choisir le bon visa (tourisme, long séjour, SRRV)
Le pays propose quatre grandes catégories : tourisme, long séjour, SRRV retraité et 9(g) travail. D’autres options existent selon vos objectifs, comme obtenir un golden visa dans des pays aux conditions fiscales attractives. Le choix dépend de votre projet, âge et budget ; la demande se fait sur le site du ministère et s’obtient sous 15 jours. Depuis janvier 2025, l’e-visa biométrique accélère le passage frontière.
- 9(a) Touriste : gratuit 30 j, extensions jusqu’à 36 mois
- 9(f) Étudiant : admission universitaire + preuve de fonds 3 000 €
- SRRV Smile : dépôt 20 000 €, âge mini 35 ans
- SRRV Classic : dépôt 10 000 € et pension 800 €/mois
- 9(g) Work Visa : contrat local, quota expatriés < 20 %
- 47(a)(2) Start-up : incubateur agréé + business plan
- Visa Télétravail Beta : revenu 2 000 €/mois, santé internationale exigée
Pensez à souscrire une assurance santé avant le départ ; elle est obligatoire pour les séjours longs. Les frais consulaires varient : 60 € pour un 9(a) et 600 € pour un 9(g). Préparez aussi une photo biométrique récente.
Procédures administratives à l’arrivée
À l’aéroport, présentez passeport, certificat de vaccination et QR code eTravel. L’Immigration appose le tampon de séjour ; ouvrez ensuite un compte et obtenez votre TIN fiscal. Demandez l’ATM card pour éviter les frais, activez eGov PH et déclarez votre adresse au barangay dans les 24 h. Le Barangay Clearance facilite ensuite l’accès aux services municipaux et programmes de prise en charge médicale.
Obtenir un permis de résidence temporaire ou permanent
Le permis 13A (époux philippin) ou 13G (retour de citoyen) requiert six mois de traitement, 1 500 € de frais et des ressources égales au salaire moyen (400 €/mois). Les titulaires de SRRV convertissent leur visa sans quitter le territoire. Dossier : casier vierge, examen médical, preuve d’assurance santé 50 000 $, interview et ACR I-Card finale. Enregistrement annuel : 50 €, simple et en ligne.
Quel budget prévoir pour vivre aux Philippines ?
Prévoir son budget pour vivre aux Philippines exige d’analyser logement, nourriture, santé et loisirs. Grâce au coût de la vie raisonnable, un célibataire couvre ses besoins avec 700 €, tandis qu’un couple dépense environ 1 300 € dans Quezon City. Les familles doivent compter l’assurance santé premium et le système éducatif privé, portant la facture à 2 200 €. Les coûts varient considérablement entre la ville de Makati et les provinces rurales, mais le pouvoir d’achat reste très attractif.
| Profil | Logement (€) | Alimentaire (€) | Transport (€) | Santé (€) | Total mensuel (€) |
|---|---|---|---|---|---|
| Solo nomade (coliving Cebu) | 300 | 180 | 40 | 50 | 700 |
| Retraité couple (condo Makati) | 600 | 250 | 60 | 180 | 1 300 |
| Famille 2 enfants (suburb QC) | 800 | 400 | 100 | 350 | 2 200 |
Quelles sont les meilleures villes pour s’installer ?
Choisir la bonne ville du pays conditionne votre qualité de vie. Entre le bouillonnement de Manille, l’équilibre urbain-nature de Cebu et la sérénité provinciale de Dumaguete, chaque environnement offre un cadre de vie distinct. La vie nocturne, la sécurité, les soins et la connectivité internet influencent fortement votre expérience ; comparez avant de poser vos valises.
| Ville | Coût de la vie* | Sécurité | Hôpitaux | Internet (Mbps) | Points forts |
|---|---|---|---|---|---|
| Manille / Makati | Élevé | Moyen | Tertiaire haut de gamme | 200 | Carrière, vie nocturne |
| Cebu City | Moyen | Bon | Centres JCI | 150 | Plages, expatriés IT |
| Dumaguete | Bas | Très bon | Clinique régionale | 100 | Universités, retraités |
| Davao | Moyen | Très bon | Hôpital SPMC | 120 | Sécurité, espaces verts |
Manille : vie urbaine, connectivité, expatriés professionnels
Capitale économique, Manille concentre sièges de multinationales, ambassades et malls haut de gamme. Dans Makati City, bureaux AAA, bars rooftop et écoles internationales cohabitent. Le MRT 7 fluidifiera le trafic dès 2026. Loyers de 15 €/m² contre salaires IT supérieurs à 1 500 € soutiennent un mode de vie moderne. Greenbelt et BGC proposent art, gastronomie et hôpitaux premium ; la vie nocturne jazz y demeure héritage de la Seconde Guerre mondiale.
Cebu : équilibre entre ville et nature, grande communauté étrangère
Deuxième métropole, la ville de Cebu marie gratte-ciel et plages à 20 minutes. Ayala IT Park crée des emplois qualifiés et l’aéroport international relie le monde entier. Coût 15 % inférieur à Makati ; studio neuf à 430 €. Culture hispano-philippine (festival Sinulog) et hôpitaux JCI renforcent l’attrait. L’île de Cebu bénéficie d’une zone économique spéciale offrant exonérations fiscales et d’un futur métro aérien qui améliorera encore la qualité de vie.
Dumaguete, Davao, Baguio : calme, qualité de vie, retraités
Dumaguete, Davao et Baguio séduisent retraités et télétravailleurs cherchant sérénité. Dumaguete abrite universités et front de mer piéton ; Davao, sur l’île de Mindanao, affiche la meilleure sécurité et fruits tropicaux abondants ; Baguio tempère la chaleur à 1 500 m d’altitude. Avec des loyers dès 250 €, cafés d’artistes, marchés bio et fibres 100 Mbps face à la mer de Chine méridionale, ces 3 villes viennent complètent ce tableau. Un style de vie qui rappelle certaines régions d’Amérique centrale, comme lorsqu’on choisit de vivre au Panama.
Zones à éviter ou sous-développées : critères de vigilance
Comme tout archipel de la ceinture de feu, certaines zones restent peu adaptées : instabilité, services limités ou risques naturels. Avant de louer, vérifiez accessibilité médicale et connectivité.
- Archipel de Sulu : risques sécuritaires persistants
- Tondo (Manille) : forte densité, insécurité nocturne
- Littoral est de Samar : typhons catégorie 5 en saison des pluies
- Mont Mayon : activité volcanique récurrente
- Zones minières de Surigao : pannes d’électricité, routes non asphaltées
Préférez des villes disposant de fibre, hôpitaux privés et police touristique. Utilisez le site du ministère pour vérifier les alertes. Gardez numéraire et générateur portable pour maintenir votre qualité de vie en cas de coupure. Vous pouvez aussi envisager une alternative plus proche de l’Europe, comme le montre ce guide pour s’expatrier à Chypre.
Quel est le niveau de sécurité sur place ?
Globalement sûr pour les expatriés, le territoire philippin présente cependant des disparités. Dans les grandes agglomérations comme Makati City et Quezon City, la police touristique abondante et les caméras CCTV assurent un environnement stable, tandis que le pouvoir judiciaire accélère depuis 2024 les poursuites pour délits mineurs. Les zones rurales manquent parfois de patrouilles, surtout durant la saison des pluies quand les routes se dégradent. Évitez l’ouest de Mindanao et l’archipel de Sulu, classés à risque par le gouvernement philippin pour activité insurgée. Respectez les règles locales : interdiction de vapoter dans la rue, couvre-feu ponctuel pendant les fêtes religieuses. Selon Numbeo 2025, l’indice national de sécurité atteint 56/100, supérieur à la Malaisie mais inférieur à la Thaïlande. En privilégiant taxis officiels, copies numériques de vos papiers et alertes consulaires, vous préserverez une qualité de vie sereine.
Comment fonctionne le système de santé local ?
Le système de santé philippin est hybride : hôpitaux publics sous-dotés, établissements privés JCI excellents et cliniques low-cost. Les urgences accueillent les étrangers sans avance, mais la facture suit ; une hospitalisation pour dengue coûte environ 1 200 €. Mieux vaut souscrire une assurance santé ou au minimum PhilHealth pour une prise en charge de base. Praticiens anglophones et télémédecine se développent, surtout sur l’île de Luçon. Le pays attire des patients du monde entier pour la chirurgie dentaire et ophtalmologique à tarifs compétitifs. Hors grandes villes, l’accès aux soins médicaux reste limité et les pannes d’électricité retardent les interventions. Optez pour une couverture de santé internationale incluant évacuation vers Singapour ou Bangkok. Mettez à jour votre carnet vaccinal et emportez vos ordonnances originales afin d’éviter les ruptures de stock.
Faut-il souscrire une assurance santé en tant qu’expatrié ?
Souscrire une assurance santé solide est essentiel pour tout expatrié aux Philippines. Le système de santé public n’assure qu’une prise en charge limitée, tandis qu’une couverture de santé internationale garantit soins premium, évacuation et remboursements rapides. Comparez donc garanties, réseaux hospitaliers et exclusions avant votre départ.
Les limites du système public philippin pour les étrangers
PhilHealth rembourse seulement 30 % du tarif de base et exige 390 € annuels de cotisation. Les étrangers restent exposés aux restes à charge élevés et au manque d’équipements hors grandes villes.
- Urgences publiques : attente jusqu’à 6 h à Quezon City
- Chambres partagées, climatisation intermittente
- Médicaments non fournis ; achat direct obligatoire
- Couverture faible en île de Mindanao et provinces isolées
Aucune évacuation incluse ; les prothèses ne sont remboursées qu’à 10 %. PhilHealth reste donc un simple complément, insuffisant pour maintenir une qualité de vie médicale correcte.
Assurances internationales vs assurances locales
Vous avez le choix entre formules locales (600 €/an, plafond 50 000 €, sans évacuation) et contrats internationaux (1 400 €/an, plafond illimité, rapatriement Asie-Europe).
- Réseau direct billing dans 30 hôpitaux JCI
- Remboursement : 5 j (international) vs 30 j (local)
- Franchise annuelle : 0–500 € selon gamme
- Options maternité et dentaire réservées aux packs globaux
Les assurances internationales offrent second avis médical, check-up annuel gratuit et télémédecine. Les locales conviennent pour un court séjour mais manquent de portabilité en Asie du Sud-Est. Calculez votre budget mensuel : après 45 ans ou pour une famille, la différence de prime se justifie.
Tarifs, garanties, couverture hospitalière et évacuation
Un expatrié de 35 ans paie 90 €/mois chez Cigna Silver, 65 € chez Pacific Cross (plafond réduit). Vérifiez :
- Hospitalisation : 100 % frais réels jusqu’à 1 M €
- Médecine courante : 15 consultations/an, 2 000 €
- Évacuation : avion ambulance < 12 h vers Bangkok
- Responsabilité civile : 1 M €
- Téléconsultation illimitée depuis 2024
Contrôlez la clause pandémie : certains assureurs imposent une carence de 14 jours. Choisissez une police libellée en euros pour éviter le risque de change et assurez-vous du direct billing avec St Luke’s, Chong Hua ou Asian Hospital.
Peut-on travailler ou entreprendre aux Philippines ?
Travailler ou créer une société dans l’archipel ouvre l’accès à une forte croissance économique. Connaître le marché du travail, les visas professionnels et la réglementation locale vous permettra de réussir votre installation. Le pays mise sur l’IT, le tourisme et les énergies vertes, offrant incitations fiscales et visas simplifiés aux investisseurs étrangers.
Visas spécifiques pour travail et business
Le visa 9(g) Work Permit, le 47(a)(2) pour start-ups incubées et le Digital Nomad Visa (pilote 2025) couvrent la majorité des situations. Le Digital Nomad autorise télétravail 24 mois sans impôt sur revenus offshore. Employeurs versent 100 € de frais DOLE et démontrent l’absence de candidat local. Process : 30 jours, biométrie incluse. Les SRRV holders peuvent faire du consulting ; l’AEP annuelle coûte 120 €. Travailler sans visa expose à 45 000 € d’amende et expulsion. Les freelances doivent aussi fournir un contrat client apostillé, preuve de revenus réguliers.
Créer une entreprise ou s’associer : ce que dit la loi
La république des Philippines autorise 100 % de capital étranger hors secteurs sensibles. Capital minimum : 100 000 $ (services) ou 200 000 $ (commerce). Le dépôt des statuts s’effectue en ligne via la SEC ; le BIR délivre TIN et registres en 72 h. Les dividendes sortants subissent 15 % de retenue si convention fiscale. Pour certains projets d’infrastructure, le capital minimal tombe à 2 000 € via la micro-corporation. Un partenaire local facilite l’adaptation à la culture philippine. Le pouvoir judiciaire propose désormais un arbitrage commercial rapide. Un écosystème juridique que vous retrouverez aussi en Asie du Sud-Est si vous envisagez un investissement à Bali.
Opportunités concrètes : immobilier, restauration, services
Trois secteurs se démarquent. L’immobilier locatif autour du MRT offre 6 % brut ; la restauration fusion profite du tourisme ; les services IT surfent sur la demande BPO.
- Condo 60 000 € : loyer 400 €/mois
- Restaurant concept : marge nette 15 %
- SaaS B2B : exonération fiscale 4 ans en zone PEZA
- Centre de plongée : retour sur investissement 4 ans
Des incubateurs à Makati City et des prêts LandBank soutiennent vos projets. Les marketplaces cherchent aussi des produits européens haut de gamme, TVA nulle sur l’export. Enregistrez votre marque à l’IPO pour protéger votre patrimoine culturel. Résilience locale.
Comment se passe la vie quotidienne ?
La vie quotidienne philippine marie modernité et traditions. On savoure un café barako avant d’aller aux bureaux de Makati City ou dans un coworking en bord d’océan. À midi, adobo et mangue carabao coûtent 2 €. Les malls géants centralisent achats et démarches ; les factures d’électricité et en eau se règlent via GCash. Les enfants suivent le K-12 en anglais pendant que les parents organisent des randonnées sur l’île de Luçon. Le soir : zumba au parc, karaoké ou vie nocturne sur rooftop. Les fiestas célèbrent un patrimoine culturel catholique métissé. Parapluie pliable en saison des pluies, crème solaire le reste du temps ; malgré la circulation, l’accueil local compense et offre un mode de vie actif mais relax.
Quels sont les inconvénients à connaître avant de partir ?
Avant de s’expatrier aux Philippines, identifiez les limites : infrastructures vieillissantes, aléas climatiques et choc culturel. Évaluer ces défis permet d’ajuster votre budget maintenance et de choisir entre grande ville ou province selon votre tolérance au changement.
Infrastructures vieillissantes et lenteurs administratives
Les routes hors ville de Cebu regorgent de nids-de-poule. Les coupures d’électricité et en eau touchent 30 % des foyers. Obtenir un permis notarié prend des semaines faute de digitalisation. Louez un condo déjà titré, installez un onduleur pour le Wi-Fi et déléguez les formalités à un agent familier du pouvoir judiciaire philippin.
Pollution, typhons, fluctuations du réseau électrique
À Manille, le PM2.5 dépasse souvent les normes OMS, affectant votre qualité de vie. De juin à octobre, la saison des pluies amène typhons ; la mer de Chine méridionale amplifie les vagues de tempête. Assurance habitation, parafoudres et générateur sont recommandés. Choisir Baguio ou Tagaytay réduit ces risques. Des capteurs humidité connectés avertissent désormais des crues imminentes. D’autres destinations asiatiques comme la Thaïlande offrent aussi un compromis climat/qualité de vie, à découvrir dans ce guide pour s’expatrier en Thaïlande.
Instabilité politique, corruption, différences culturelles
Malgré la stabilité de la république des Philippines, perceptions de corruption persistent. Les « facilitation fees » subsistent, et les tensions dans l’archipel de Sulu créent un bruit médiatique. Adoptez patience, sourire et participez aux événements communautaires pour intégrer la vie quotidienne. Comprendre l’“amor propre” évite malentendus. Stockez vos documents dans un cloud sécurisé et suivez les alertes consulaires. Participer à un cours de tagalog accélère également l’intégration et réduit les frustrations quotidiennes. Tout comme apprendre la langue locale peut être un vrai levier dans le choix du meilleur passeport à avoir pour voyager sereinement en Asie.
FAQ sur la vie aux Philippines
Vous envisagez de partir vivre aux Philippines ? Cette FAQ répond aux questions pratiques : achat immobilier, système éducatif, télétravail, délais de visa pour les Philippines et langue. Vous y trouverez des chiffres fiables, des conseils juridiques et des repères culturels pour éviter les pièges fréquents lors d’une installation durable.
Est-il possible d’acheter un bien immobilier ?
Oui, un étranger peut acquérir un condominium si l’immeuble reste détenu à 60 % par des Philippins. Le terrain reste interdit, mais vous pouvez louer une parcelle 50 ans renouvelable ou créer une société à responsabilité limitée avec 40 % de parts étrangères pour construire. Comptez 4,5 % de frais de transfert et 1 % d’impôt foncier annuel. Assurez-vous d’un titre clair (TCT) et engagez un notaire indépendant.
Peut-on scolariser ses enfants facilement ?
Les écoles internationales de Makati City ou de la ville de Cebu suivent l’IB ou Cambridge, pour 4 000 à 9 000 € par an. Les écoles publiques acceptent les expatriés, mais l’anglais se mêle au Tagalog. Beaucoup choisissent le homeschooling reconnu par DepEd afin de conserver le programme français et faciliter un éventuel retour dans le système éducatif hexagonal.
Les Philippines conviennent-elles pour le télétravail ?
Oui : fibre jusqu’à 200 Mbps dans les grandes villes et Starlink sur l’archipel philippin. Le Digital Nomad Visa 2025 offre 24 mois sans impôt sur revenus étrangers. Coworkings : 90 € par mois ; cafés à 50 Mbps. Munissez-vous d’un onduleur contre les coupures d’électricité et d’un VPN pour vos opérations bancaires. Le décalage horaire (+6 h) se gère en mode asynchrone.
Quels sont les délais pour un visa permanent ?
Le 13A (mariage) prend environ six mois ; le 13G (retour d’ex-Philippin) quatre mois. Le SRRV retraité s’obtient en trente jours après dépôt bancaire. Les retards proviennent souvent du casier judiciaire non apostillé. Préparez aussi l’examen médical et 1 500 € de frais. Un agent accrédité peut accélérer les empreintes et l’émission de l’ACR I-Card.
Faut-il parler tagalog ou l’anglais suffit-il ?
L’anglais, langue officielle, suffit pour l’administration et les affaires. Toutefois, apprendre le Tagalog ou le Cebuano renforce les relations de voisinage et baisse les prix au marché. Dans les provinces, parler la langue nationale crée un lien social fort et témoigne de votre respect pour la culture philippine.
