Vous souhaitez vous expatrier à Malte et profiter d’un climat méditerranéen, d’une fiscalité avantageuse et d’un cadre de vie unique ? Ce programme, réputé pour sa stabilité économique et sa qualité de vie, ouvre de nouvelles perspectives pour vivre et travailler dans un environnement international.
Pour s’expatrier à Malte, il faut constituer un dossier complet (passeport, justificatifs financiers, preuve d’intégration) et choisir le visa adapté (non-immigrant, Golden Visa, etc.) via Identity Malta ou un cabinet spécialisé, le tout dans un délai moyen de 1 à 3 mois.
Dans ce guide, vous découvrirez :
- Les différents types de visas pour s’installer à Malte
- Les étapes clés pour constituer votre dossier
- Les conseils pour optimiser votre installation et profiter des avantages fiscaux
Prêt à changer de vie et à rejoindre une communauté dynamique ? Suivez le guide pour tout savoir sur l’expatriation à Malte.
Pourquoi s’expatrier à Malte ?
Avec son climat méditerranéen ensoleillé, sa localisation au cœur de la mer Méditerranée et une fiscalité avantageuse, Malte attire chaque année un grand nombre de nouveaux arrivants. Le pays propose en effet un cadre de vie sûr, où le sens de l’hospitalité et l’ouverture internationale facilitent l’intégration. Malte est un pays membre de l’Union européenne, ce qui assure une libre circulation des citoyens européens et simplifie les formalités d’installation.
L’anglais, langue officielle aux côtés du maltais, constitue un atout de taille pour les expatriés à la recherche d’opportunités professionnelles ou d’un mode de vie plus serein. Vous profitez ainsi d’une qualité de vie propre aux îles, mêlant vie quotidienne agréable et ambiance multiculturelle. Du fait de son histoire de carrefour entre l’Europe et l’Afrique du Nord, la culture maltaise est riche et tolérante.
- Fiscalité douce (possibilité de bénéficier du statut de résident non dom)
- Climat clément et sécurité élevée
- Anglais courant, facilitant la recherche d’emploi et la communication
- Communauté internationale dynamique et accueillante
En somme, Malte offre un environnement propice à ceux qui souhaitent combiner ensoleillement, opportunités professionnelles et cadre fiscal souple. Pour beaucoup, c’est un réel changement de vie, sous le signe de la détente et du dynamisme économique. D’autres destinations attirent également les profils internationaux, notamment ceux qui s’interrogent sur comment s’expatrier à Singapour, un autre hub stratégique en plein essor.
Quelles démarches pour s’installer à Malte ?
Avant de vous installer à Malte, vérifiez les documents requis et organisez vos formalités en amont. Que ce soit pour un permis de séjour, l’ouverture d’un compte bancaire ou votre enregistrement administratif, il est recommandé de se renseigner auprès des autorités maltaises et de préparer son dossier avec soin. Une bonne anticipation facilite considérablement l’installation à Malte, surtout si vous prévoyez d’y travailler ou d’y investir.
Obtenir un titre de séjour / carte de résident
Les étrangers souhaitant s’établir sur l’île de Malte doivent obtenir un permis de séjour adapté à leur situation. Plusieurs statuts existent, que vous soyez employé avec un contrat de travail, travailleur indépendant, étudiant ou retraité. Pour un ressortissant de l’UE, la procédure est généralement plus rapide : il suffit de prouver un motif légitime d’installation et de respecter les conditions liées au type de séjour.
- Statut pour salarié (carte de résident couplée à un permis de travail)
- Statut de freelance : formalités pour exercer en indépendant
- Statut de retraité : justificatif de ressources et couverture médicale
La durée de validité d’une première carte de résident varie souvent entre un et cinq ans, avec possibilité de renouvellement. En 2025, la demande peut être initiée en ligne via le site des autorités, puis finalisée auprès de Identity Malta. Prévoyez de fournir une preuve d’adresse, des justificatifs financiers et un passeport en cours de validité. Dans tous les cas, il est conseillé de vérifier la dernière réglementation pour éviter tout contretemps.
Ouverture d’un compte bancaire à Malte
La plupart des expatriés ouvrent un compte bancaire local pour faciliter la gestion de leurs revenus et dépenses sur place. Les principales banques maltaises (BOV, HSBC…) demandent un justificatif d’identité, un justificatif de domicile (comme un bail locatif) et parfois une preuve d’activité (contrat de travail ou document de freelance).
- Banques traditionnelles : guichets physiques, services de conseil
- Solutions en ligne (Revolut, Wise) : gestion simplifiée, faibles frais de change
- Documents requis : pièce d’identité valide, preuve de résidence (facture mensuelle, acte de location), justificatif de revenus
Si vous lancez votre entreprise à Malte, renseignez-vous sur les comptes professionnels et la possibilité de souscrire à des services adaptés à votre activité.
Inscription auprès des autorités
Une fois le permis de séjour validé, il convient d’obtenir un numéro fiscal (Tax Identification Number) pour s’acquitter correctement de ses obligations en cas d’activité rémunérée. Cela est indispensable pour les déclarations annuelles et l’affiliation aux organismes compétents. Dans la foulée, Identity Malta vous inscrira au registre des résidents, utile pour prouver votre statut sur le territoire.
- Numéro fiscal : obligatoire pour toute activité ou perception de revenus
- Enregistrement auprès de Identity Malta : formalités complémentaires, notamment pour les personnes cherchant à accéder à la couverture santé locale
- Démarche à réaliser dès l’arrivée pour éviter les retards administratifs
Ces étapes assurent une résidence à Malte en bonne et due forme, vous permettant de démarrer votre vie quotidienne et vos démarches professionnelles sans souci.
Travailler à Malte : les opportunités et conditions
Avec un marché de l’emploi en constante évolution, Malte attire de nombreux professionnels européens en quête d’une expérience internationale. Les opportunités professionnelles se concentrent dans divers secteurs dynamiques, profitant d’un cadre fiscal attrayant et d’une économie ouverte. Avant de vous lancer, informez-vous sur les conditions spécifiques de chaque filière, ainsi que sur la nécessité d’un permis de séjour et d’un contrat local.
Les secteurs qui recrutent
Le marché de l’emploi maltais s’est considérablement diversifié ces dernières années, porté par l’essor du numérique et du tourisme. Plusieurs domaines sont réputés pour proposer des postes accessibles aux francophones, notamment :
- iGaming (casinos en ligne, paris sportifs…)
- Services financiers : audit, comptabilité, conseil
- Tourisme, hôtellerie et restauration
- Technologies de l’information et start-up locales
En parallèle, l’île compte un grand nombre de call centers où la maîtrise du français peut être un atout. Les opportunités professionnelles incluent aussi des postes dans l’administration ou l’éducation, pour ceux disposant de compétences ciblées. Avant de vous expatrier à Malte, évaluez votre marché potentiel et son évolution. Les diplômes et expériences internationales sont généralement appréciés par les employeurs, tant locaux qu’étrangers implantés sur place.
Trouver un emploi sur place ou à distance
Si vous visez un poste salarié, vous pouvez entamer votre recherche d’emploi depuis votre pays d’origine, via des sites spécialisés ou des plateformes de recrutement. Les appels à candidatures sont fréquents dans le tourisme, l’informatique ou le iGaming. Vous pouvez également prospecter sur place : Malte accueil une communauté de travailleurs internationaux, ce qui facilite le réseautage et l’accès à des annonces exclusives. Certaines entreprises préfèrent effectuer les premiers entretiens en ligne, puis finaliser le recrutement lors d’une rencontre en personne. Veillez cependant à disposer d’un anglais professionnel suffisant, car c’est la langue la plus utilisée dans les secteurs clés de l’économie maltaise. Un bon CV adapté aux exigences locales peut accélérer votre intégration sur le marché de l’emploi.
Être freelance ou créer son entreprise
Malte attire aussi de nombreux freelances et entrepreneurs, notamment dans le numérique et les services à forte valeur ajoutée. Pour lancer votre entreprise à Malte, renseignez-vous d’abord sur le cadre fiscal et les formalités de création (enregistrement, capital minimum, etc.). La République de Malte dispose d’incitations pour les structures internationales, mais vous devrez prouver la viabilité de votre projet et respecter certaines conditions de résidence. La même réflexion s’impose à ceux qui envisagent de s’expatrier en Turquie, un pays mêlant ouverture économique et position géostratégique.
En tant que freelance, assurez-vous de disposer d’une carte de résident correspondant à un statut de travailleur indépendant et d’un numéro de sécurité sociale local si vous envisagez de facturer des clients maltais. Avant de concrétiser votre projet, étudiez la concurrence, les tarifs pratiqués et les perspectives de croissance dans le secteur visé. Vous pouvez également envisager des partenariats ou des coopérations avec d’autres freelances installés sur l’île, afin de développer plus rapidement votre activité. D’autres pays offrent également des environnements favorables aux entrepreneurs, comme ceux qui souhaitent investir au Portugal tout en bénéficiant d’un cadre fiscal attractif.
Quel est le coût de la vie à Malte ?
Même si le coût de la vie à Malte reste inférieur à celui de certaines capitales européennes, les prix ont nettement augmenté ces dernières années, portés par l’essor du tourisme et la forte demande de logements. Ainsi, les loyers peuvent paraître élevés au regard des superficies proposées, surtout dans des zones très prisées comme Sliema ou St. Julian’s. Les factures d’électricité et d’eau peuvent également grimper, notamment en période estivale.
- Les quartiers huppés (Tigné Point, Portomaso) ont des loyers mensuels très hauts
- Les courses alimentaires sont légèrement plus chères que dans d’autres pays d’Europe du Sud
- Les transports en commun sont abordables, tandis que l’achat d’une voiture peut s’avérer onéreux
- Les loisirs (restaurants, sorties, sports nautiques) varient selon les zones touristiques
Pour une personne seule, un budget mensuel d’environ 1 200 à 1 500 € peut suffire en optant pour un type de logement modeste ou en colocation. Une famille devra prévoir un budget plus conséquent, en intégrant les dépenses scolaires et de santé. Le plus souvent, vivre sur place nécessite une bonne gestion financière pour faire face aux augmentations ponctuelles (logement, saison haute touristique, etc.).
Voici un tableau récapitulatif des coûts moyens mensuels estimés en 2025, pour vous donner un aperçu plus précis :
| Dépenses principales | Personne seule (€/mois) | Famille de 4 (€/mois) |
|---|---|---|
| Loyer (app. 1 chambre) | 700–900 | — (maison 2-3 ch. : 1 200–1 600) |
| Charges (élec., eau) | 80–120 | 140–180 |
| Courses / alimentation | 200–250 | 500–600 |
| Transports (bus, essence) | 40–60 | 100–120 |
| Loisirs / sorties | 100–150 | 200–300 |
| Total estimatif | ~1 200–1 500 | ~2 140–2 800 |
Où vivre à Malte ? Les meilleurs endroits pour les expatriés
Le choix d’un lieu de résidence dépend de votre budget, de votre recherche d’ambiance et de votre proximité avec le travail ou l’école des enfants. Sliema, St. Julian’s et Gzira forment le triangle le plus animé de l’île, avec de nombreux restaurants, bars et commerces. Les loyers y sont élevés, mais vous bénéficiez d’un accès immédiat à la promenade côtière et aux activités sociales.
Valletta, la capitale historique, offre un cadre magnifique et une immersion profonde dans l’histoire de Malte. Les 3 Cités (Vittoriosa, Senglea, Cospicua), situées en face du Grand Harbour, possèdent également un charme unique, moins fréquenté par les touristes. Enfin, l’île de Gozo et les villages du sud proposent un rythme plus paisible, idéal pour les amateurs de nature et de tranquillité.
- Sliema, St. Julian’s, Gzira : vie nocturne, commerces, animation
- Valletta et 3 Cités : patrimoine culturel, architecture remarquable
- Gozo : nature, plongée, ambiance rurale
- Sud de l’île de Malte : mode de vie plus traditionnel, coût moindre
Prenez en compte le temps de trajet pour vous rendre à votre travail, ainsi que l’accès aux commodités (commerces, écoles, centres médicaux).
Santé et assurance pour expatriés à Malte
Malte dispose d’un système de santé bien organisé, mêlant structures publiques et cliniques privées. En tant que ressortissant de l’Union européenne, vous pouvez bénéficier de certains soins pris en charge, mais il est souvent recommandé de compléter cette couverture par une assurance privée, notamment pour les soins spécialisés et l’hospitalisation longue durée.
Système de santé maltais
Le système de santé à Malte est principalement géré par le gouvernement, avec plusieurs hôpitaux publics modernes, dont le principal établissement situé à Msida. Les citoyens et résidents issus de l’UE bénéficient d’un accès gratuit ou à faible coût aux soins de base, grâce aux accords européens. Toutefois, la densité de population et l’afflux de visiteurs peuvent prolonger les délais d’attente pour certaines consultations. Les cliniques privées, plus coûteuses, offrent souvent une disponibilité plus rapide, ce qui incite nombre d’expatriés à souscrire à une assurance maladie complémentaire ou internationale. Cette solution permet de limiter les dépenses imprévues, notamment en cas de pathologies lourdes ou de maternité.
Faut-il une assurance santé complémentaire ?
Même si le système public couvre une partie des frais, il est prudent de souscrire à une assurance santé plus étendue pour faire face aux éventuels aléas. Les compagnies privées proposent différentes formules, pouvant inclure le remboursement des consultations chez les spécialistes, l’hospitalisation en chambre individuelle ou la prise en charge de certains médicaments onéreux. Votre choix dépendra de votre âge, de votre situation familiale et de votre budget. Dans tous les cas, anticiper ces frais de santé facilite une expatriation sereine, sans crainte de dépenses médicales excessives.
Écoles et scolarité à Malte
L’éducation est un aspect essentiel pour les familles envisageant de s’installer sur l’archipel. Grâce à sa tradition multilingue et à l’influence britannique, Malte accueille un système scolaire où l’anglais tient une place centrale, même si le maltais reste la base de l’enseignement local. De nombreuses écoles privées et internationales proposent aussi des programmes adaptés aux enfants expatriés, parfois avec un enseignement français partiel ou complet.
Système éducatif local
Le système scolaire à Malte est géré par les autorités du pays et propose un cursus gratuit dans les écoles publiques, majoritairement en anglais et en langue maltaise. Les infrastructures sont généralement de bonne qualité, mais certaines classes peuvent être plus chargées dans les zones urbaines. Plusieurs établissements privés et internationaux suivent un programme britannique ou mixte, ce qui facilite la transition pour les enfants venant d’autres systèmes. Certains d’entre eux offrent même des cours renforcés de français pour les familles francophones. Avant de faire votre choix, prenez en compte les frais d’inscription, la localisation et la réputation de l’école, car la demande peut être forte dans certains secteurs.
Inscription et calendrier scolaire
Les formalités d’inscription varient selon l’école (publique, privée ou internationale). Dans tous les cas, prévoyez de fournir :
- Le certificat de naissance de l’enfant
- Les relevés de notes antérieures si disponibles
- Un justificatif de résidence locale
- Des documents d’identité (carte de résident ou passeport)
Le calendrier scolaire maltais comprend généralement trois trimestres, débutant en septembre pour se terminer à la fin du mois de juin. Les vacances d’été sont assez longues, laissant place à des écoles d’été ou à des activités de loisirs pour les enfants. Il est conseillé de contacter l’établissement de votre choix le plus tôt possible afin de réserver une place, surtout si vous ciblez une école réputée ou proposant un enseignement bilingue.
Fiscalité à Malte : ce que doit savoir un expatrié
En tant qu’expatrié, vous devez vérifier si vous devenez résident fiscal à Malte et quelles sont les obligations déclaratives associées. En règle générale, on considère que votre pays de résidence est Malte si vous y passez plus de 183 jours par an ou si vous y avez le centre de vos intérêts économiques. Les résidents sont imposés sur leurs revenus mondiaux, à l’exception des personnes bénéficiant du statut de résident non dom, qui ne sont imposées que sur les revenus rapatriés à Malte.
- Vérifier si vous relevez d’un régime « resident » ou « non-dom »
- Respecter la Convention France–Malte pour éviter la double imposition
- Souscrire à certains programmes (Global Residence Programme) en cas de retraite à Malte ou de revenus financiers importants
Le cadre fiscal local demeure attrayant pour de nombreux expatriés, avec des taux modérés et diverses exonérations. Toutefois, veillez à bien respecter les règles de déclaration, sous peine de pénalités. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un spécialiste de la fiscalité internationale pour optimiser votre situation et éviter tout litige avec les autorités locales. Ceux qui s’intéressent à une expatriation au Panama peuvent aussi y retrouver une fiscalité avantageuse et une qualité de vie tropicale.
S’intégrer à la vie maltaise : culture, langue et quotidien
L’adaptation à la culture maltaise s’effectue généralement sans difficultés majeures, car la population est réputée chaleureuse et tolérante. Les expatriés bénéficient rapidement d’un mélange d’influences européennes et méditerranéennes, agrémenté d’une touche orientale héritée du contact historique avec l’Afrique du Nord. Apprendre quelques rudiments de la langue maltaise est apprécié, même si l’anglais suffit largement au quotidien.
- Rejoindre une communauté française ou internationale pour créer des liens
- Découvrir la vie locale : fêtes religieuses, traditions, spécialités culinaires
- Se familiariser avec les valeurs familiales, très ancrées dans l’archipel
- Visiter régulièrement l’intérieur de l’île de Malte et l’île de Gozo pour profiter des paysages
Si la religion catholique reste prédominante, la société reste globalement ouverte et respectueuse de la diversité. Participer aux fêtes locales (festi) et goûter à la cuisine traditionnelle facilite votre intégration et vous permet de ressentir pleinement l’essence de ce petit archipel. Le même équilibre entre traditions et ouverture se retrouve chez ceux qui s’interrogent sur comment s’installer en Thaïlande, une autre destination populaire auprès des nomades.
Conseils pratiques pour une expatriation réussie
Se lancer dans l’aventure maltaise peut sembler simple, mais quelques précautions s’imposent pour éviter les écueils courants. Voici quelques astuces pour réussir votre projet :
- Préparez vos papiers : rassemblez tôt les documents requis, notamment pour le permis de séjour et la carte de résident.
- Réservez un logement temporaire : avant de signer un bail locatif définitif, explorez plusieurs options et quartiers.
- Renseignez-vous sur le système de santé : souscrire à une assurance privée peut être judicieux pour compléter la couverture publique.
- Préparez un budget réaliste : le coût de la vie peut être plus élevé que prévu, surtout pour le logement.
- Demandez conseil : passer par une agence spécialisée peut vous faire gagner du temps, même si ce n’est pas obligatoire.
En procédant méthodiquement et en restant à l’écoute des conseils d’autres expatriés, votre installation à Malte se fera dans des conditions optimales.
FAQ – Expatriation à Malte : vos questions les plus fréquentes
Découvrez ci-dessous les interrogations courantes de ceux qui envisagent de s’installer sur l’archipel. Nous vous proposons des réponses claires et concises, afin de vous aider à déterminer si Malte correspond réellement à vos attentes et comment mener à bien votre projet.
Faut-il parler maltais pour vivre à Malte ?
Pas nécessairement. Même si le maltais est la langue officielle de l’île, l’anglais demeure très largement utilisé dans la vie professionnelle, l’administration et les transactions du quotidien. La plupart des Maltais sont bilingues et il est tout à fait possible de gérer toutes ses démarches sans connaître un mot de maltais. Cependant, apprendre quelques formules locales peut faciliter votre intégration et vous aider à mieux comprendre la culture du pays. De nombreux cours ou programmes d’initiation sont proposés, tant pour les débutants que pour ceux cherchant à se perfectionner.
Quel budget minimum pour bien s’installer ?
Cela dépend de votre style de vie, mais il est conseillé de prévoir au moins 1 200 à 1 500 € par mois pour couvrir le loyer d’un appartement modeste, les factures de base, la nourriture et les transports. Les logements dans les zones recherchées étant onéreux, ce budget peut grimper si vous souhaitez vivre à Sliema ou St. Julian’s. En famille, comptez plutôt 2 000 € ou plus selon le type de logement choisi. Il est également judicieux d’avoir une épargne de secours pour gérer les premières dépenses, comme la caution du bail ou les éventuels frais de scolarité.
Peut-on travailler à distance depuis Malte ?
Oui. L’île de Malte est bien connectée et de nombreux freelances ou télétravailleurs y résident, profitant du soleil et d’un écosystème favorable. Le réseau internet y est globalement fiable, surtout dans les zones urbaines. Avant de vous lancer, vérifiez les conditions de votre employeur ou de vos clients, notamment si vous devez voyager régulièrement. La fiscalité locale peut se révéler avantageuse, mais vous devrez vous conformer aux obligations déclaratives maltaises si vous percevez vos revenus sur place ou si vous résidez plus de 183 jours par an dans l’archipel. Pour ceux qui souhaitent allier travail à distance et cadre de vie tropical, il est aussi possible d’investir à Bali, une destination prisée des freelances et des créateurs d’entreprise.
Quelle est la fiscalité pour un freelance français à Malte ?
Un freelance français domicilié plus de 183 jours à Malte y devient résident fiscal, sous réserve de respecter les critères en vigueur. Il peut alors bénéficier du régime local, où seuls les revenus rapatriés sur le territoire sont imposables si vous disposez du statut de résident non dom. Par ailleurs, la convention de double imposition entre la France et Malte évite d’être taxé deux fois sur les mêmes gains. Toutefois, il est impératif de bien déclarer vos revenus en France et à Malte afin de respecter les procédures administratives et ne pas encourir de sanctions.
Malte est-elle une bonne option pour les familles avec enfants ?
Oui, à condition de tenir compte du coût du logement et des places parfois limitées dans les écoles les plus prisées. Malte offre un environnement relativement sûr, un système scolaire de qualité et une vie insulaire agréable. Les enfants apprécient souvent le climat doux, la mer toute proche et les multiples activités nautiques ou culturelles. Toutefois, la taille de l’archipel peut représenter un inconvénient si vous recherchez de grands espaces ou une offre culturelle très diversifiée. Dans l’ensemble, de nombreuses familles expatriées s’y épanouissent, portées par la convivialité des habitants.
Est-il possible de devenir résident permanent ou citoyen maltais ?
Oui, plusieurs voies s’offrent aux étrangers souhaitant obtenir un statut durable. Le permis de séjour peut évoluer en résidence permanente au bout de plusieurs années de vie sur le territoire, sous réserve de remplir certains critères (stabilité financière, logement, absence de casier judiciaire). Pour la citoyenneté, il existe un processus de naturalisation, soumis à une durée minimale de résidence et à la maîtrise de l’anglais ou du maltais. Des programmes d’investissement spécifiques ont également été mis en place par Malte, permettant à certains candidats de bénéficier plus rapidement d’un passeport maltais. Certains envisagent également des solutions alternatives et cherchent à découvrir les meilleurs passeports à acheter pour faciliter leur mobilité internationale.
