Mis à jour le 15 mai 2025
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23 min de lecture

Créer une société à Hong Kong : guide complet pour entrepreneurs 2025

0% d’impôt local et pas de TVA : Hong Kong attire les entrepreneurs en quête d’un cadre offshore solide et d’une création d’entreprise simplifiée.
guide créer société offshore Hong Kong

Vous vous demandez si créer une société à Hong Kong reste avantageux en 2025 ? Quelle est la fiscalité réelle pour un résident français ? Faut-il se rendre sur place pour l’immatriculation ou ouvrir un compte bancaire ? Et surtout, cette juridiction est-elle encore légale et fiable pour lancer un business international ?

Créer une société offshore à Hong Kong permet de bénéficier d’une fiscalité territoriale à 0 % sur les revenus étrangers, d’une procédure d’incorporation 100 % digitale en 3 à 5 jours, et d’un environnement juridique stable basé sur la common law. L’entrepreneur français peut détenir 100 % des parts, à condition de désigner un company secretary local et de respecter les obligations fiscales françaises.

Dans cet article, vous découvrirez :

  • Les avantages fiscaux, juridiques et bancaires de Hong Kong
  • Les étapes concrètes pour créer votre société en 2025
  • Un comparatif avec Dubaï, Singapour et les Seychelles
  • Les pièges à éviter pour rester conforme et crédible

Vous êtes prêt ? Ne perdons pas de temps et voyons ensemble pourquoi Hong Kong reste un hub stratégique pour les entrepreneurs globaux.

Pourquoi créer une société à Hong Kong ? Avantages clés en 2025

Choisir Hong Kong pour lancer une activité internationale confère un avantage compétitif immédiat. La région administrative spéciale offre une liberté économique rare, un cadre juridique de common law transparent et une porte d’entrée privilégiée vers le marché asiatique. Avec un système d’incorporation ultrarapide et une fiscalité extérieure à 0 %, elle s’impose comme la plateforme idéale pour un commerce international agile et rentable pour les entrepreneurs.

Fiscalité ultra-compétitive : 0 % sur les revenus étrangers, pas de TVA

Le régime fiscal hongkongais est réputé pour sa simplicité et son coût nul sur les revenus offshore. Tant que les bénéfices proviennent de l’extérieur du territoire de Hong Kong, le taux d’imposition est fixé à 0 % et aucune TVA n’est prélevée. Cette approche pousse les entrepreneurs à structurer leurs flux internationaux via une société offshore à Hong Kong, maximisant ainsi leur marge opérationnelle. Pour une vue d’ensemble des avantages liés à l’ouverture d’une société offshore, consultez notre guide complet sur le sujet : ouvrir une société offshore.

  • 0 % d’impôts sur revenus étrangers confirmés
  • Pas de TVA ni d’accises cachées
  • Crédit d’impôt pour dividendes sortants
  • Accords de non-double imposition étendus

En réunissant ces incitations, Hong Kong se positionne comme la place incontournable pour héberger un siège social virtuel destiné à gérer des marques numériques, protéger leur propriété intellectuelle et collecter des dividendes mondiaux sans friction. Les investisseurs profitent d’un centre financier mature, d’un dollar de Hong Kong stable et d’un accès privilégié aux marchés de la Chine continentale, tout en conservant une gestion comptable légère et une transparence saluée par les banques internationales. Pour aller plus loin, vous pouvez aussi découvrir le meilleur ETF Chine pour capitaliser sur les opportunités économiques de la région tout en diversifiant vos placements.

Juridiction stable, crédible et respectée à l’international

Au-delà des avantages fiscaux, Hong Kong bénéficie d’une stabilité politique soutenue par le gouvernement de Hong Kong et un système juridique de common law. Les décisions de justice sont reconnues à l’international, offrant une protection contractuelle sûre pour les investisseurs. Cette réputation rassure les institutions financières et les partenaires commerciaux, qu’ils proviennent d’Europe ou de la Chine continentale.

  • Système juridique transparent, prévisible, inspiré Common Law
  • Notations internationales de risque AA+, stable outlook
  • Pas de contrôle des changes restrictif

Grâce à ce statut, une société internationale installée à Hong Kong peut négocier des contrats multi-devises en toute confiance et accéder facilement aux tribunaux pour régler d’éventuels litiges. Les grands cabinets d’audit, les banques traditionnelles et les banques en ligne y opèrent depuis des décennies, garantissant un accompagnement professionnel permanent. Pour un entrepreneur français, cette crédibilité internationale constitue un argument décisif face aux partenaires européens, nord-américains ou asiatiques.

Procédures rapides et digitalisées : création en 3 à 5 jours

Le processus d’incorporation et enregistrement à Hong Kong est entièrement dématérialisé : en soumettant un dossier complet via le portail e-Registry et en signant électroniquement les statuts, une Limited Company est généralement approuvée sous trois à cinq jours ouvrés. Pour en savoir plus sur la création en ligne de votre société offshore, découvrez notre article dédié : création en ligne de sa société offshore. Les créateurs reçoivent alors leur business registration et le certificat de constitution en PDF, suffisants pour commencer l’activité, négocier avec un company secretary local et lancer l’introduction bancaire, sans déplacement physique ni apostille coûteuse — un gain de temps stratégique pour tous.

Confidentialité renforcée : pas de registre public des actionnaires

Contrairement à la plupart des places européennes, Hong Kong ne publie pas la liste des actionnaires ; seul le registre des directeurs est accessible aux autorités sur demande. Pour une meilleure compréhension des juridictions offrant une confidentialité accrue, consultez notre liste des pays non CRS : liste pays non CRS. Cette protection, encadrée par la région administrative spéciale, empêche les concurrents de cartographier votre structure capitalistique et préserve votre vie privée. Les informations nominatives restent entre le company secretary et le Companies Registry, ce qui réduit les risques d’ingénierie sociale, d’attaques ciblées ou de fuites de données sensibles à travers des bases consultables en ligne et évite toute exposition inutile supplémentaire publique.

Hub stratégique entre l’Europe, l’Asie et les États-Unis

Située au carrefour des grandes routes maritimes, Hong Kong offre un fuseau horaire complémentaire à l’Europe et à la côte ouest américaine. Les opérateurs logistiques comme DHL et Maersk disposent de hubs régionaux permettant d’expédier des marchandises en vingt-quatre heures vers le marché asiatique ou de réacheminer rapidement des pièces vers l’Europe.

  • Port de Hong Kong classé top port international mondial
  • Aéroport Chek Lap Kok connecté à 220 villes
  • Réseau fibre 5G couvrant tout le territoire

Grâce à cet ancrage, une limited company hongkongaise peut organiser sa chaîne d’approvisionnement en « follow-the-sun » : production le jour en Asie, traitement des commandes la nuit en Europe, support client le matin aux États-Unis. Les paiements en dollar de Hong Kong sont compensés en temps réel via un réseau de banques en ligne, tandis que le système juridique de common law facilite l’exécution des contrats internationaux, même lorsqu’ils impliquent la République populaire de Chine voisine et réduisent les coûts logistiques.

Quels types de sociétés peut-on créer à Hong Kong ?

Avant de choisir Hong Kong pour domicilier votre activité, il est crucial de comprendre la forme juridique la plus adaptée. Le territoire propose plusieurs structures, de la Private Limited Company flexible aux entités sans capital social minimum comme la sole proprietorship. Chaque format présente des exigences réglementaires et un positionnement fiscal spécifique qu’il convient de comparer avant de s’enregistrer officiellement. Pour explorer d’autres options de création d’entreprise à l’international, notamment en Algérie, consultez notre guide : guide pour ouvrir une société en Algérie.

Private Limited Company (Ltd) : structure la plus courante

Plébiscitée par 95 % des investisseurs étrangers, la Private limited company à responsabilité limitée combine flexibilité et crédibilité. Elle nécessite un capital social minimum symbolique – souvent 1 HKD – et peut être détenue à 100 % par une personne physique non résidente. La présence d’un company secretary local demeure obligatoire, mais la direction peut être assurée par un seul directeur, y compris le fondateur français.

  • Responsabilité limitée au montant du capital déclaré
  • Immatriculation en 48 h avec e-Registration en ligne rapide
  • Facilite l’ouverture du compte bancaire professionnel à Hong Kong

En choisissant cette structure, vous bénéficiez d’une image institutionnelle auprès des banques traditionnelles telles que HSBC ou Bank of China, mais aussi des néobanques comme Statrys. Les dividendes étrangers distribués à votre holding française peuvent profiter d’un régime fiscal avantageux via les conventions bilatérales. Enfin, la cession de parts est simplifiée : un simple transfert d’actions suffit, sans lourdeur notariale, ce qui assure à l’investisseur une liquidité rapide en cas de levée de fonds ou de sortie sur le marché secondaire asiatique sécurisé et liquide.

Sole Proprietorship et Partnership : pour les microstructures locales

Pour les freelances opérant principalement sur le territoire de Hong Kong, la sole proprietorship constitue la solution la plus légère. Elle se crée en une journée au Business Registration Office et n’exige ni capital social minimum ni company secretary. En revanche, la responsabilité illimitée du propriétaire expose son patrimoine personnel aux créanciers.

  • Frais d’immatriculation de société inférieurs à 300 HKD
  • Comptabilité simplifiée, audit annuel non obligatoire ni dépôt complexe
  • Idéal pour tester un projet sans coûts lourds

Le partnership, quant à lui, permet d’associer jusqu’à vingt personnes physiques ou morales dans un cadre contractuel souple. Chaque associé demeure solidairement responsable, mais le partage des profits se fait librement selon l’accord interne. Les banques en ligne acceptent généralement ces entités pour l’ouverture du compte bancaire, moyennant une preuve d’adresse et un business plan succinct. Toutefois, ces structures ne sont pas recommandées pour l’e-commerce international car elles peinent à convaincre les fournisseurs hors Asie et manquent parfois de reconnaissance juridique auprès des investisseurs.

Company Limited by Guarantee : pour les ONG et associations

La company limited by guarantee est la structure privilégiée des associations, fondations et clubs sans but lucratif. Au lieu d’un capital, les membres garantissent un montant nominal (souvent 10 HKD) payable en cas de dissolution. Cette absence de capital social minimum renforce la vocation non commerciale de l’entité et rassure les donateurs internationaux sur l’allocation des fonds. Elle bénéficie par ailleurs d’exemptions fiscales ciblées sur les activités caritatives locales et étrangères.

  • Aucun dividende : excédents réinvestis uniquement dans l’objet social
  • Certificat de constitution mentionnant finalité caritative clairement
  • Gouvernance transparente exigée par le système juridique hongkongais

Parce qu’elle n’impose pas de responsabilité limitée à un capital fixe, cette forme séduit les ONG souhaitant opérer en Asie tout en conservant leur siège social dans un centre financier reconnu. Les dons provenant d’Europe peuvent être rapatriés sans taxe sur les sociétés, tandis que la gestion comptable reste légère. Pour un créateur de projet humanitaire, Hong Kong combine transparence, sécurité et accès direct à la philanthropie chinoise émergente dynamique.

Succursale ou filiale : pour entreprises étrangères souhaitant s’implanter

Les groupes établis peuvent préférer l’ouverture d’une succursale, extension juridique sans personnalité propre, ou créer une filiale hongkongaise à responsabilité limitée afin d’isoler les risques. La succursale partage le capital de la maison mère, simplifiant les transferts de fonds, mais impose une comptabilité consolidée avec celle de l’entité étrangère. La filiale, immatriculée comme limited company, bénéficie d’avantages fiscaux locaux, d’une autonomie bancaire et d’un meilleur accès aux aides publiques du territoire de Hong Kong, tout en offrant un dispositif clair de gestion des droits de vote et facilite la protection des licences de technologie exportée vers le marché asiatique croissant.

Étapes pour créer une société à Hong Kong

Avant toute formalité, il est crucial de suivre une feuille de route précise pour que la création de votre société se déroule sans accroc. De la sélection du véhicule juridique à la réception du certificat, chaque étape possède des exigences propres en termes de documents, de délais et de frais. En appliquant le processus officiel hongkongais, vous évitez les rejets, optimisez votre budget et rassurez vos partenaires bancaires et fiscaux.

Étape 1 – Choisir la structure adaptée à votre projet

Commencez par choisir la structure juridique la mieux alignée sur votre modèle économique : Private Limited Company pour l’e-commerce international, succursale pour tester le marché, ou company limited by guarantee pour une ONG. Évaluez votre capital social minimum, vos besoins de gouvernance et vos risques. Un plan financier triennal et un organigramme clair démontreront à l’administration et aux banques la pertinence de votre choix et faciliteront l’introduction bancaire ultérieure.

Étape 2 – Réserver le nom et préparer les statuts

Réservez ensuite le nom via l’outil en ligne Cyber-Search : assurez-vous qu’il ne porte pas atteinte à une marque antérieure et qu’il reflète clairement votre activité. Une fois validé, vous obtenez votre numéro de business registration en moins d’une heure. Parallèlement, préparez des statuts bilingues détaillant l’objet social, la répartition des actions et la désignation du company secretary. Ces documents seront exigés lors de l’incorporation et accéléreront l’examen KYC de la banque.

Étape 3 – Déposer le dossier auprès du Companies Registry

Déposez votre dossier complet sur le portail e-Registry : formulaire NNC1, copies de passeport certifiées, preuve d’adresse et profil d’activité. Réglez le droit d’enregistrement (1 720 HKD) par carte ou FPS. Le système effectue un contrôle automatique et délivre un accusé horodaté ; en cas d’erreur, vous êtes alerté instantanément. Conservez ce reçu, il matérialise la date officielle d’incorporation et enregistrement auprès du Companies Registry.

Étape 4 – Obtenir le certificat d’incorporation (3 à 5 jours ouvrés)

Dans un délai moyen de trois à cinq jours ouvrés, le Registrar vous envoie par e-mail le certificat de constitution et la licence Business Registration, tous deux signés électroniquement. Ces PDF suffisent pour conclure vos premiers contrats et lancer vos facturations sans attendre une apostille. Ils seront également demandés lors de l’ouverture du compte bancaire ; conservez-les dans un cloud sécurisé pour faciliter les démarches ultérieures.

Étape 5 – Respecter les obligations post-enregistrement (licences, compliance)

Après l’incorporation, ne négligez pas les obligations continues :

  • Nommer un auditor agréé avant la première clôture annuelle ;
  • Déposer le registre des bénéficiaires effectifs dans les 15 jours ;
  • Obtenir les licences sectorielles (SFC, Import-Export, F&B) si nécessaire ;
  • Tenir une comptabilité conforme et déposer la Profits Tax Return dans les 18 mois ;
  • Finaliser l’introduction bancaire en présentant un business plan, une preuve d’adresse et les statuts signés.

Anticiper ces tâches sécurise votre conformité, évite les amendes (jusqu’à 1 000 000 HKD) et convainc la banque de la robustesse de votre gouvernance.

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Quel est le coût de création d’une société à Hong Kong ?

Avant de signer vos statuts, établissez un budget précis. Entre coût annuel récurrent et investissements initiaux, Hong Kong se positionne comme une option médiane : plus économique que Singapour, légèrement supérieure aux Seychelles, mais assortie d’une protection juridique et d’un accès bancaire que Dubaï ne garantit pas toujours. Le détail chiffré qui suit permet de calibrer votre trésorerie sur douze mois. Pour comparer avec d’autres destinations d’investissement, découvrez notre guide sur l’investissement à Dubaï : investissement à Dubaï.

Frais gouvernementaux (enregistrement, certificat)

Les frais gouvernementaux obligatoires se composent de deux lignes : l’Incorporation Fee de 1 720 HKD (2025) et la Business Registration Fee de 1 545 HKD, révisée chaque avril. À cela s’ajoute le Levy Protection Fund de 150 HKD. Aucun timbre fiscal n’est réclamé. Le règlement s’effectue par carte, FPS ou virement HSBCnet, ce qui élimine les commissions d’intermédiaires et réduit le temps de traitement à 24 h. Ces montants sont déductibles en comptabilité dès la première clôture. Notez que ces sommes couvrent aussi l’émission de l’extrait électronique à présenter lors de l’ouverture du compte bancaire professionnel, évitant ainsi des surcoûts ultérieurs.

Honoraires des prestataires (agent, secrétaire local)

Outre les taxes officielles, prévoyez les frais de création facturés par votre agent : rédaction des statuts bilingues, fourniture du company secretary, domiciliation et dépôt du registre SCR. Les packages standard oscillent entre 3 500 et 6 000 HKD, tandis que les offres premium (conseil fiscal et rédaction du manual de procédure interne) peuvent atteindre 11 000 HKD. Vérifiez que le devis comprend la traduction certifiée de vos pièces d’identité et l’affranchissement des documents originaux pour éviter les surfacturations cachées. Méfiez-vous des offres trop basses ; elles omettent souvent la rédaction du registre des bénéficiaires effectifs, désormais obligatoire, ou la vérification AML approfondie, source de retards bancaires.

Coûts annuels : adresse légale, comptabilité, audit

Les charges courantes à prévoir sur douze mois sont :

  • Adresse légale et secrétariat : 1 200 HKD/an
  • Audit légal obligatoire (dormant) : 4 000 HKD/an, à partir de 8 000 HKD si CA > 2 M HKD
  • Déclaration annuelle au Companies Registry : 105 HKD
  • Comptabilité mensuelle externalisée : 300 HKD/mois en moyenne
  • Renouvellement Business Registration : 1 545 HKD

Un frais d’ouverture de compte professionnel, variable entre 0 et 10 000 HKD selon la banque, peut s’ajouter, surtout si un entretien physique est requis. Ces dépenses totalisent environ 9 000 HKD par an pour une société dormante et 15 000 HKD pour une structure active, soit un tiers du budget nécessaire à Singapour pour un niveau de compliance équivalent.

Comparaison avec Singapour, Dubaï et les Seychelles

Globalement, Hong Kong combine tarifs modérés et qualité de services. Prix moyens d’incorporation (tout compris) : 6 500 HKD à Hong Kong, 8 000 HKD à Singapour, 5 000 HKD à Dubaï et 3 000 HKD aux Seychelles. Les coûts annuels suivent la même logique : 9 000 HKD, 13 000 HKD, 8 500 HKD et 4 500 HKD respectivement. Le tableau comparatif ci-dessous détaille frais initiaux, coûts récurrents, accès bancaire et exigences d’audit afin de guider votre choix.

Coût de création d’entreprise dans 4 juridictions clés (2025)
Juridiction Frais d’incorporation* Coûts annuels* Accès bancaire Audit obligatoire Délai d’incorporation
Hong Kong 6 500 HKD 9 000 HKD Oui (local & fintechs) Oui (tous les ans) 3–5 jours
Singapour 8 000 HKD 13 000 HKD Oui, stricte KYC Oui (tous les ans) 5–7 jours
Dubaï 5 000 HKD 8 500 HKD Limité, entretien physique Non (free-zone) 7–10 jours
Seychelles 3 000 HKD 4 500 HKD Banque offshore uniquement Non 2–3 jours
*Conversion en HKD pour comparaison (taux mai 2025 : 1 USD ≈ 7,8 HKD).

Ouvrir un compte bancaire professionnel à Hong Kong

Avant l’ouverture du compte bancaire à Hong Kong, il est crucial de comprendre les options disponibles, les exigences KYC renforcées depuis 2023 et l’impact de votre modèle d’affaires sur la sélection de la banque. Une préparation rigoureuse limite les refus, accélère la mise en place des moyens de paiement et sécurise vos flux internationaux.

Banques locales vs banques internationales : que choisir ?

Le choix de la banque dépend de votre activité : les banques traditionnelles hongkongaises (HSBC, Hang Seng) offrent des services de trésorerie multi-devises et un accès direct au réseau CNAPS pour la Chine continentale, mais exigent des dépôts élevés et un entretien physique. Les banques en ligne comme Statrys ou Neat réduisent les frais mensuels, traitent les demandes 100 % digitalement et délivrent des IBAN européens adossés à Mastercard Business. Cependant, elles limitent parfois les volumes entrants à 500 000 HKD par mois. Les entrepreneurs axés sur le e-commerce privilégieront un mix : compte principal chez une banque locale pour établir la confiance des fournisseurs, et compte secondaire fintech pour encaisser rapidement les ventes. Ce type de stratégie bancaire s’intègre naturellement dans une gestion mobile, notamment si vous envisagez un changement de résidence fiscale. Pour cela, vous pouvez consulter notre dossier complet pour tout savoir sur l’expatriation.

Documents requis : KYC, statuts, certificat d’incorporation

Les documents nécessaires varient peu d’une institution à l’autre, mais la présentation compte : un dossier soigné raccourcit l’examen KYC.

  • Passeport du ou des directeurs certifié conforme
  • Preuve d’adresse < 3 mois (facture ou relevé bancaire)
  • Statuts complets et certificat de constitution
  • Business plan détaillant clients, fournisseurs, projections

Ajoutez les contrats existants et preuves de transaction pour démontrer la légitimité du flux. Les exigences bancaires incluent désormais un organigramme indiquant l’UBO et des références professionnelles. Préparez-vous à expliquer votre structure offshore et à justifier le lien avec le marché asiatique. Une vidéoconférence peut remplacer la visite en agence si votre dossier est jugé faible risque. À défaut, la banque classera votre dossier en high-risk, rallongeant le temps de réponse ou entraînant un refus automatique malgré la solidité de votre projet solide.

Délais d’ouverture et points de blocage fréquents

En moyenne, les banques locales approuvent un dossier complet en 20 jours ouvrés ; les fintechs annoncent 5 jours. Les blocages surviennent lorsque le profil d’acheteur paraît trop récent, qu’un actionnaire est domicilié dans une société offshore à Hong risque ou que la provenance des fonds n’est pas prouvée. Anticipez en fournissant factures proforma, états financiers prévisionnels signés, une lettre d’intention client et une démonstration d’activité pour dissiper les doutes des compliance officers.

Alternatives modernes : fintechs, banques offshore compatibles

Si l’attente d’une banque locale freine votre lancement, tournez-vous vers les fintechs multidevises (Airwallex, Wise Business) ou vers une banque offshore compatible aux Bahamas ou Labuan. Avantages :

  • KYC vidéo sous 48 h
  • Cartes virtuelles instantanées pour publicité en ligne
  • Intégrations API pour marketplaces

Limites : absence de chèques HKD et perception parfois négative auprès des gros fournisseurs locaux. Combinez ces solutions à un compte d’épargne en dollar de Hong Kong pour sécuriser vos profits. En parallèle, explorez l’introduction bancaire à Singapour ou Dubaï pour diversifier vos risques ; ces juridictions appliquent des frais mensuels bas et acceptent une responsabilité limitée hongkongaise comme preuve de substance. Certains exportateurs emploient même une structure « dual banking » : encaissement via Wise en USD puis transfert quotidien vers HSBC, équilibrant coût et réputation.

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Obligations fiscales et légales pour une société hongkongaise

Une société hongkongaise profite d’un régime fiscal territorial : seuls les profits réalisés ou dérivés de Hong Kong sont soumis à l’impôt sur les sociétés (8,25 % jusqu’à 2 M HKD, puis 16,5 %). Aucune TVA ni retenue à la source sur dividendes. Pour rester conforme, respectez ce calendrier annuel :

  • Dépôt Profits Tax Return dans les 18 mois suivant l’incorporation
  • Audit financier signé par CPA agréé
  • Assemblée générale et comptes approuvés
  • Déclaration Employé si vous versez des salaires
  • Mise à jour du registre des bénéficiaires effectifs

Bien que la taxe sur les sociétés soit modérée, l’IRD impose de lourdes pénalités (jusqu’à 300 % du montant éludé) en cas de retard. Votre système juridique de common law requiert également un respect strict des protocoles AML, sous peine de radiation. Automatisez votre démarche administrative via un logiciel comptable cloud reconnu pour transmettre les écritures et conserver les factures numériques, assurant une fiscalité avantageuse sans accrocs. Enregistrer une limited company au Companies Registry reste simple, mais la conformité annuelle exige discipline et archivage électronique soigné pour protéger votre réputation face aux clients paneuropéens exigeants. Pour optimiser vos investissements à l’étranger, consultez notre sélection des meilleurs placements : faire le meilleur placement à l’étranger.

5 erreurs à éviter lors de la création d’une société à Hong Kong

Même avec un dossier complet, de nombreux créateurs trébuchent sur des détails pratiques. Comprendre les pièges classiques vous fait gagner du temps, économise des honoraires et protège la réputation de votre nouvelle société hongkongaise. Voici cinq erreurs fréquentes et la manière de les contourner.

Choisir un type de société inadapté à l’activité réelle

Sélectionner une Private Limited Company pour un cabinet de conseil individuel peut sembler logique, mais cette structure exige un audit annuel coûteux. Si votre chiffre d’affaires prévisionnel reste sous 500 000 HKD, préférez une sole proprietorship. Exemple : Charlotte, consultante digitale française, a immatriculé une société à responsabilité limitée sans clients récurrents ; la charge d’audit de 8 000 HKD a amputé 15 % de sa marge et retardé son entrée sur le marché. Elle aurait pu limiter ses dépenses en démarrant comme entrepreneur individuel et convertir son statut une fois ses contrats signés, économisant ainsi quatre mois de trésorerie critique.

Négliger les obligations post-création (secrétaire, adresse, audit)

Ignorer les tâches post-incorporation est une démarche à éviter : absence de company secretary ou registre des UBO peut déclencher une amende de 50 000 HKD. Les autorités envoient rarement un rappel. Programmez dès le départ les échéances annuelles dans votre calendrier cloud et déléguez à un prestataire si vous opérez depuis l’étranger. Une plateforme de rappel automatisé, couplée à des alertes e-mail, garantit le respect des dates limites et prévient tout rappel désagréable de la part des autorités.

Ouvrir un compte bancaire sans anticiper les exigences KYC

Ouvrir un compte sans anticiper les exigences KYC est risqué : dossiers incomplets prolongent les délais de six mois. Préparez justificatifs de provenance des fonds et lettres de recommandation avant la demande. Un choix de la banque mal aligné sur votre secteur (crypto, CBD, etc.) multiplie les refus. Préparez aussi une lettre de référence professionnelle attestant de votre expérience et de votre bonne conduite financière.

Sous-estimer les frais récurrents de fonctionnement

Sous-estimer les coûts récurrents pèse sur la trésorerie. Outre l’audit, comptez secrétariat, adresse légale et renouvellement Business Registration. Pour une Limited active, le coût annuel approche 15 000 HKD. Intégrez ces frais dans votre business plan pour éviter un découvert la première année et rassurer les investisseurs sur votre plan de liquidités. En les anticipant, vous démontrez une gestion prudente et renforcez la confiance des partenaires financiers.

Créer à Hong Kong pour des raisons fiscales… sans activité réelle

Utiliser Hong Kong comme simple façade fiscale sans activité réelle est tentant, mais dangereux. L’IRD exige la preuve de substance : bureau, contrats, factures. Sans cela, l’exonération sur profits offshore est rejetée et un redressement rétroactif appliqué. Éviter les erreurs de façade artificielle passe par la documentation rigoureuse de vos opérations et l’archivage numérique des échanges commerciaux. Étayez chaque transaction par des factures, contrats de service et captures d’écran de vos plateformes marchandes pour prouver l’origine et la réalité des profits.

FAQ : Vos questions essentielles sur la création d’entreprise à Hong Kong

Chaque réponse concise, fondée sur la législation mise à jour en mai 2025, vous offre une vue claire pour décider ou non de créer votre société à Hong Kong. Vous trouverez ci-dessous des réponses fiables, condensées et orientées résultats.

Non. Tout le processus est digital : dépôt des statuts, signature électronique et obtention du certificat. Seule l’introduction bancaire peut exiger une visioconférence. Un déplacement sur place reste utile si vous voulez ouvrir un compte dans une banque traditionnelle, mais il n’est pas légalement obligatoire. Un déplacement devient néanmoins pertinent si vous souhaitez négocier directement des conditions préférentielles avec HSBC ou ouvrir un coffre-fort sécurisé. Conserver des copies certifiées des documents déposés et préparer un plan d’affaires détaillé renforce votre dossier face aux responsables de la conformité.

Les dividendes reçus d’une filiale étrangère sont exonérés à Hong Kong. En France, ils sont soumis au PFU de 30 % sauf si vous optez pour le barème. Utilisez une convention fiscale pour éviter la double imposition quand cela s’applique. En cas de distribution importante, un montage holding à responsabilité limitée en France peut réduire encore l’imposition effective à 1,25 % via le régime mère-fille, pourvu que vous conserviez les titres au moins deux ans.

Oui. Un Français peut détenir 100 % des parts d’une Limited Company. La loi n’impose aucun partenaire local ; cependant, la désignation d’un company secretary hongkongais reste obligatoire pour la gestion courante. Veillez simplement à fournir un justificatif de domicile français récent et un passeport valide. Certaines banques exigeront une preuve de liens économiques avec la région pour valider l’ouverture du compte professionnel.

Oui, mais vous devrez enregistrer votre société comme opérateur à la TVA en Europe si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 €. Hong Kong n’applique pas de TVA, mais vos ventes dans l’UE seront taxées dans le pays de consommation. Préparez un compliance fiscal adapté. En pratique, la plupart des entrepreneurs utilisent une plateforme de gestion de la TVA (OSS) pour centraliser leurs déclarations, évitant ainsi les formalités multiples dans chaque pays membre et assurant une conformité fluide.

Pour l’e-commerce, Hong Kong rivalise avec Dubaï et Singapour grâce à son accès direct au marché asiatique, sa monnaie stable et sa fiscalité territoriale. Le choix dépendra surtout de vos clients principaux et de la logistique souhaitée. Hong Kong reste particulièrement attractif pour les marques souhaitant exporter vers la Chine continentale tout en bénéficiant d’accords de libre-échange, ce qui améliore la marge brute et réduit les frais logistiques. Enfin, si vous souhaitez élargir votre stratégie internationale à l’obtention d’une résidence, comparez les options et choisissez le meilleur pays pour un Golden Visa

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