Vous envisagez de créer une société offshore pour optimiser votre fiscalité ou développer une activité à l’international ? Vous vous demandez si les Seychelles sont toujours une juridiction fiable et légale pour un résident fiscal français ? Et surtout, quels sont les avantages concrets à choisir cet archipel plutôt qu’un autre paradis fiscal en 2025 ?
Créer une société offshore aux Seychelles permet de bénéficier d’un taux d’imposition local de 0 %, d’un cadre juridique stable, d’une procédure d’enregistrement rapide en 48 h et d’une confidentialité renforcée sur l’actionnariat. Accessible dès 1 USD de capital, l’IBC seychelloise est 100 % contrôlable à distance et reste légale pour les Français, sous réserve de déclarer l’entité et ses revenus à l’administration fiscale.
Dans cet article, vous découvrirez :
- Les avantages fiscaux, juridiques et bancaires d’une société aux Seychelles
- Les étapes précises pour l’immatriculer en 2025
- Un comparatif avec les autres juridictions offshore (Dubaï, Maurice, BVI…)
- Les risques à éviter et les obligations pour rester conforme au droit français
Vous êtes prêt ? Ne perdons pas de temps et voyons ensemble pourquoi les Seychelles attirent toujours autant les entrepreneurs globaux.
Pourquoi créer une société offshore aux Seychelles ?
Situées au cœur de l’océan Indien, les Seychelles offrent un écosystème taillé pour la création de société à vocation internationale : 0 % d’impôt local, absence de contrôle des changes et formalités bouclées en 48 h. Additions : administration 100 % digitale, coûts de maintenance réduits et cadre juridique reconnu par les banques étrangères. Autant d’atouts qui séduisent e-commerçants, consultants ou holdings familiales cherchant un hub agile hors d’Europe.
Avantages fiscaux : 0 % d’impôt sur les bénéfices et dividendes
Enregistrée comme société ibc offshore, l’entité bénéficie d’une exonération totale d’impôt sur les profits, dividendes et plus-values, confirmée par l’amendement 2022 du Business Tax Act. Cette optimisation fiscale ne supprime pas l’obligation de déclarer les revenus dans l’État de résidence, mais elle neutralise toute ponction locale, ce qui maximise la trésorerie réinvestissable. C’est une stratégie classique de création d’une société offshore visant à réduire la charge fiscale tout en conservant une structure agile.
- 0 % d’imposition locale sur bénéfices, dividendes et intérêts.
- Aucune retenue à la source pour les paiements sortants.
- Pas de TVA ni de taxes indirectes sur les prestations hors Seychelles.
Concrètement, une IBC dont le siège social est aux Seychelles facture ses clients dans le monde entier et conserve la marge brute jusqu’au rapatriement, limitant les frottements fiscaux entre 20 % et 30 % par rapport à une société européenne de services.
Confidentialité des actionnaires et protection juridique
Le Registre ne publie ni noms d’actionnaires ni de directeurs ; seule l’adresse de l’agent enregistré figure au search. Cette discrétion, renforcée par le secret bancaire encore partiellement en vigueur, assure une protection des actifs contre les recherches commerciales ou familiales intrusives.
- Actionnariat détenu via actions nominatives non publiques.
- Comptes annuels non déposés ; seule la tenue interne est obligatoire.
- Accès limité aux informations par une ordonnance judiciaire seychelloise.
Combinée à la responsabilité limitée des IBC, cette opacité encadre les risques de saisie dans les litiges commerciaux transfrontaliers.
Environnement stable, législation flexible et administration réactive
Sous l’impulsion du président de la République Wavel Ramkalawan, l’archipel a modernisé son cadre réglementaire : alignement OCDE, signature de 14 accords d’assistance fiscale et digitalisation complète du Registre (SeyCCAT).
- Stabilité politique : démocratie parlementaire depuis 1993.
- Délai d’incorporation moyen : 24 – 48 h.
- Aucune exigence de capital social libéré ; capital minimum : 1 USD symbolique.
Cette flexibilité réduit le risque d’interruption administrative et garantit une réactivité précieuse pour les projets de commerce international évolutifs.
Aucun contrôle des changes et gestion internationale facilitée
Les Seychelles ne restreignent ni l’import-export de devises ni les virements interbancaires : une IBC peut ouvrir un compte en USD à Dubaï, en EUR à Malte ou en SGD à Singapour sans autorisation préalable. Cette liberté de flux, jointe à un réseau bancaire offshore bien rôdé, fluidifie la trésorerie globale et évite les délais fréquents dans l’union européenne.
Les types de sociétés offshore disponibles aux Seychelles
Avant de créer une société offshore, vous devez choisir la structure juridique la plus adaptée à votre activité, votre exposition fiscale et vos besoins de confidentialité. La législation 2024 offre quatre véhicules majeurs : IBC, CSL, trusts et fondations, chacun répondant à des objectifs précis de détention d’actifs ou d’activité commerciale. Si vous visez un développement local en Afrique du Nord, vous pouvez aussi découvrir comment créer une société en Algérie, dans un cadre plus régional.
IBC (International Business Company) : la forme la plus courante
L’IBC constitue 87 % des immatriculations ; c’est la structure juridique privilégiée pour l’e-commerce, le consulting ou la détention de marques.
- 0 % d’impôts locaux ; taxe annuelle fixe : 200 USD.
- Un seul directeur et un actionnaire, personnes physiques ou morales non résidentes.
- Tenue de registres internes ; pas d’audit obligatoire si l’activité économique est hors Seychelles.
Dotée d’une responsabilité limitée, l’IBC combine : flexibilité opérationnelle, coût de maintenance faible et acceptabilité bancaire dans la plupart des jurisdictions, rendant la société offshore aux Seychelles idéale pour démarrer rapidement.
CSL (Company Special Licence) : pour exercer localement ou en Europe
La CSL s’adresse aux entreprises nécessitant des conventions fiscales : call-centers, sociétés de gestion ou holdings régionales.
- Taux d’imposition réduit : 3 % sur le bénéfice net.
- Accès aux accords de non-double imposition (Chine, Île Maurice, Botswana…).
- Obligation d’audit annuel et de dépôt de comptes.
Avec cette hybridation entre offshore et onshore, la CSL offre plus de crédibilité vis-à-vis des partenaires de l’union européenne, tout en maintenant un cadre fiscal compétitif. À noter que certains entrepreneurs préfèrent découvrir comment créer une société à Chypre pour bénéficier d’accords fiscaux plus étendus avec l’Union européenne.
Trusts et fondations : alternatives pour la planification patrimoniale
Pour la protection des actifs familiaux, un trust ou une fondation seychelloise isole les biens personnels du risque commercial.
- Duration trust : 99 ans maximum ; fondateur libre de modifier les bénéficiaires.
- Fondation : entité autonome, gouvernée par un Conseil, idéale pour loger yachts ou œuvres d’art.
- Exonération de droits de succession locaux et confidentialité totale des bénéficiaires.
Ces véhicules sont plébiscités par les familles souhaitant séparer héritage et activité commerciale quotidienne. Cette structuration peut s’inscrire dans notre guide d’expatriation, en particulier pour les familles mobiles fiscalement.
IBC ou CSL : quelle structure choisir selon votre projet ?
Optez pour l’IBC si votre chiffre d’affaires se réalise hors Seychelles et que la juridiction offshore prime sur les conventions fiscales. Préférez la CSL si vous ciblez des marchés réglementés, recherchez une image plus « onshore » et acceptez un taux réduit de 3 %. Les trusts ou fondations complètent la boite à outils pour les stratégies successorales complexes.
Étapes pour créer une société offshore aux Seychelles
L’étape par étape qui suit condense la procédure officielle publiée par la Financial Services Authority (FSA) en avril 2025. Elle illustre le flux réel : choix d’un partenaire local, collecte des documents requis, enregistrement express auprès du Registre et mise en conformité annuelle. Comptez 48 heures pour obtenir votre numéro d’incorporation si votre dossier KYC est complet et que le paiement de la taxe initiale a bien été validé.
Étape 1 : Choisir un agent enregistré et réserver la dénomination
Le prestataire agréé soumet trois noms à la FSA ; le premier disponible est bloqué 30 jours. Il vérifie aussi que l’activité économique envisagée ne figure pas sur la liste restreinte (banque, assurance, jeux). Vous prépayez la réservation (25 USD) et signez une lettre d’engagement précisant actionnariat et objet social.
Étape 2 : Préparer les documents (passeport, justificatif de domicile, statuts)
Le dossier KYC comprend : passeport certifié, facture d’eau ou d’électricité < 3 mois, CV, référence bancaire et projet de statuts. L’agent rédige le siège social statutaire aux Seychelles et un Memorandum précisant responsabilité limitée, capital total autorisé (50 000 USD standard) sans exigence de capital minimum libéré. Les statuts mentionnent le nombre d’actions, la clause d’indemnité des directeurs et l’option de réunions en visioconférence. L’ensemble est numérisé, horodaté puis transféré au Registre via la plateforme SeyCCAT. Cette démarche peut également être facilitée par une ouverture d’une société offshore en ligne, sans déplacement physique.
Étape 3 : Déposer le dossier auprès du registre et payer les frais
L’agent complète le formulaire e-IBC, joint les statuts PDF et verse la taxe annuelle initiale de 200 USD. Une confirmation automatique valide la réception ; le Registre examine l’orthographe du nom, l’objet social et les pièces AML. Si tout est conforme, le statut change en “Approved” sous 24 h.
Étape 4 : Recevoir le certificat d’incorporation (sous 24 à 72 h)
Une fois approuvée, la FSA émet le certificat numérique signé par l’International Business Authority. Ce document PDF scellé comprend numéro, date et code QR de vérification. Il sert immédiatement pour ouvrir un compte bancaire offshore ou signer des contrats internationaux.
Étape 5 : Finaliser la domiciliation, les actions et les obligations annuelles
L’agent remet le registre des actions, nomme le directeur, publie la résolution d’émission et prépare le cachet social. Vous signez un accord de service bancaire pour l’ouverture du compte, puis stockez la comptabilité et les registres au siège seychellois. Chaque année : renouveler la licence, payer la taxe fixe, conserver un book-keeping basique et déposer la déclaration d’existence auprès de la FSA avant le 31 décembre.
Coûts de création et de gestion d’une société aux Seychelles
Créer une société offshore seychelloise reste l’une des options les moins coûteuses parmi les juridictions de l’arc Indo-Pacifique. Pour un budget réaliste, additionnez frais d’incorporation, charges récurrentes et services facultatifs :
- Incorporation IBC : 650-850 USD (inclut certificat, statuts, cachet).
- Investissement initial (taxe de licence) : 200 USD par an, payable à la FSA.
- Domiciliation + secrétariat : 180-250 USD/an (adresse, scan du courrier).
- Compte bancaire offshore (Maurice, Dubaï) : 500-900 USD de frais KYC.
- Honoraires annuels de formation de la société : 350-450 USD (agent, compliance).
- Options facultatives : directeur nominatif 400 USD/an ; pack comptable 300 USD.
En pratique, la facture de première année tourne autour de 1 800-2 300 USD, puis 900-1 200 USD pour la maintenance. Ce coût reste inférieur à celui d’une LTD à Hong Kong ou d’une LLC au paradis fiscal des BVI, tout en offrant un régime fiscal à 0 % et une réputation en progression depuis la réforme ESG 2024. Cela reste bien inférieur au coût nécessaire pour créer une société à Hong Kong, malgré sa forte réputation internationale.
Ouvrir un compte bancaire offshore pour votre société
Positionner votre IBC sur la scène mondiale passe par l’ouverture d’un compte bancaire adapté : gestion multidevises, passerelles e-commerce et conformité stricte FATF. Les Seychelles n’imposent pas de dépôt local ; vous pouvez donc combiner une banque locale pour la correspondance officielle et une banque offshore à Maurice, Dubaï ou Singapour pour capter vos clients en USD ou en EUR sans friction de change. Voici comment réussir cette étape critique en 2025.
Où ouvrir le compte : aux Seychelles ou à l’international ?
Si votre marché cible demeure hors archipel, privilégiez un établissement mauricien ou émirati, doté d’un IBAN SWIFT et d’une interface digitale française. Les banques seychelloises acceptent les IBC mais facturent souvent une marge FX de 1 %. Un guichet international réduit les frais de virement, offre des cartes corporate et rassure les partenaires européens soucieux de la réputation bancaire. À l’inverse, un compte local facilite le paiement des licences et la réception rapide des dividendes de filiales domestiques.
Conditions KYC et documents à fournir (UBO, statuts, passeport)
Chaque établissement exige :
- Passeport certifié du directeur et de l’UBO principal.
- Statuts, certificat d’incorporation et registre des actionnaires.
- Preuve d’activité commerciale (contrats, site web, business plan).
- Lettre de référence bancaire et CV financier.
Le chargé de conformité vérifie l’agent enregistré, la source des fonds et l’absence de personnes politiquement exposées. Préparez une facture de services (client test) et une projection de flux ; cela accélère l’approbation. Sous 25 000 USD/mois, comptez un solde initial moyen de 5 000 USD. Les signatures s’effectuent en visioconférence suivie d’un envoi DHL des pièces d’origine.
Délais d’ouverture et niveau de coopération bancaire
Une banque seychelloise active un compte sous sept jours ouvrés si le dossier est complet. À Dubaï, la fenêtre grimpe à quinze jours en raison de contrôles renforcés sur les risques liés au blanchiment. Les établissements mauriciens annoncent dix jours mais demandent souvent des clarifications sur l’exercice d’une activité digitale avant validation finale.
Gestion multidevises, cartes et services bancaires en ligne
Un bon service bancaire offshore propose : IBAN multi-devise, marge FX ≤ 0,4 %, cartes Visa business avec plafonds paramétrables et API pour Shopify ou Stripe. Les e-statements mensuels simplifient la tenue comptable exigée par la FSA. Pensez au module Treasury : il convertit automatiquement les règlements en USD, EUR et GBP pour sécuriser votre trésorerie contre les variations de taux.
Risques et obligations légales à connaître avant de se lancer
Monter une société offshore aux Seychelles n’exonère pas de responsabilités : déclarations françaises, tenue comptable minimale et vigilance face aux nouvelles listes grises UE. Mal anticiper ces contraintes peut transformer un avantage en exposition pénale. Cette section démystifie la frontière entre optimisation et évasion fiscale afin de protéger durablement vos intérêts.
Est-ce légal pour un résident fiscal français ?
Oui : la loi française autorise la détention d’une IBC, à condition de la déclarer via les formulaires 3916-3916-bis (société + comptes) et d’intégrer ses bénéfices au revenu mondial. L’optimisation fiscale est permise si la création répond à une substance réelle : locaux, serveurs, contrats. Sans ces éléments, l’administration peut requalifier les profits et appliquer le taux d’imposition français majoré de 80 %.
Déclarations fiscales obligatoires (compte, société, BNC, IFU)
Un résident français doit :
- Mentionner l’IBC dans la case 8 UU de la 2042.
- Déclarer le compte bancaire offshore (8 TT) même vide.
- Intégrer les bénéfices en BIC/BNC selon l’activité.
- Produire un IFU (Imprimé Fiscal Unique) si des dividendes sont versés.
Les pénalités en cas d’omission atteignent 1 500 € par entité non déclarée, doublées si le pays figure sur la liste grise. Depuis janvier 2025, la DGFIP échange automatiquement avec la FSA ; un croisement de données détecte rapidement les incohérences. Tenez un journal de ventes, conservez factures et relevés, et rapatriez les fonds via un compte déclaré pour prouver la traçabilité.
Risques en cas de non-conformité ou de mauvaise structuration
Ignorer vos obligations expose à des redressements, à la fermeture de votre bancaire offshore et à un gel de fonds. La FSA peut radier l’IBC après deux années de taxe impayée ; les actifs deviennent « bona vacantia ». Les banques internationales ferment les comptes dès la moindre alerte AML, coupant vos flux. En France, l’article 209 B CGI réintègre les bénéfices à 25 % et prévoit jusqu’à cinq ans de rappel.
Comment utiliser l’offshore de manière éthique et sécurisée
Séparez clairement résidence fiscale et structure juridique : domiciliez l’IBC pour vos opérations internationales, gardez une EURL française pour le marché local. Mettez en place un contrat de prestation à prix de pleine concurrence, facturé en devises puis rapatrié. Publiez un rapport de substance (serveur, personnel freelance) et recourez à un audit TIEA tous les deux ans. Ainsi, vous profitez des avantages fiscaux en toute conformité et protégez votre réputation bancaire. Cette approche peut aussi compléter le meilleur placement à l’étranger dans une stratégie patrimoniale globale.
Seychelles vs autres juridictions offshore : que choisir ?
Pour bien créer une entreprise tournée vers l’international, il faut comparer les Seychelles avec d’autres hubs reconnus : BVI, Dubaï, Maurice et Panama. Chacun affiche un taux d’imposition spécifique, des exigences de substance variables et un niveau de confidentialité distinct. Cette section vous aide à arbitrer entre fiscalité, coûts et réputation pour sélectionner la place la plus adaptée à votre projet global.
Avantages comparés : fiscalité, confidentialité, coût, accessibilité
Les Seychelles restent la solution la plus agile pour un entrepreneur digital recherchant une exonération totale d’impôt, une immatriculation rapide et des frais modérés.
- Fiscalité : 0 % sur bénéfices et dividendes pour l’IBC ; Maurice impose 15 % mais offre un crédit d’impôt effectif à 3 %.
- Confidentialité : registre non public aux Seychelles et aux BVI ; Dubaï exige désormais la divulgation UBO.
- Coût : taxe annuelle de 200 USD aux Seychelles contre 350 USD aux BVI et 700 USD à Panama.
- Accessibilité bancaire : Dubaï et Maurice fournissent l’IBAN SWIFT le plus rapide ; les BVI peinent depuis 2024 à ouvrir des comptes en Europe.
Grâce à la mise en place d’un registre électronique et à des accords CRS limités, l’archipel évite la stigmatisation d’un paradis fiscal tout en conservant son attrait pour les structures de petite taille recherchant un démarrage “lean”. Ce type de montage peut aussi convenir à un side business international sans coûts structurels lourds.
Seychelles vs BVI, Dubaï, Maurice, Panama
Pour un projet e-commerce, les Seychelles restent la meilleure combinaison rapidité/coût ; une holding d’investissements appréciera le crédit mauricien à 3 %. Les BVI gardent l’avantage prestige auprès des fonds, tandis que Dubaï séduit par sa zone franche et ses visas résidentiels. Panama est compétitif mais plus lent côté KYC.
Critère | Seychelles (IBC) | BVI (BC) | Dubaï (FZ-LLC) | Maurice (GBC) | Panama (SA) |
---|---|---|---|---|---|
Impôt local | 0 % | 0 % | 0 % (9 % sur revenus locaux) | 15 % → 3 % effectif | 0 % |
Confidentialité | Registre privé | Registre privé | Registre UBO public 2026 | UBO à la FSC | Registre semi-privé |
Délai d’incorp. | 1–2 j | 2–3 j | 4–7 j | 5–7 j | 5–10 j |
Capital minimum | 1 USD | 50 000 USD autorisé | 0 | 1 USD | 10 000 USD autorisé |
Taxe annuelle | 200 USD | 350 USD | 3 260 AED | 1 500 MUR | 300 USD |
Substance exigée | Aucune | Aucune | Bureau & visa | Comptable local | Agent local |
Ouverture bancaire UE | Moyenne | Faible | Haute | Haute | Moyenne |
Quelle juridiction selon votre activité (holding, e-commerce, consulting…)
Choisir la bonne juridiction tient d’abord au régime fiscal recherché : un e-commerçant vise zéro impôt ; une holding souhaite des conventions de non-double imposition ; un cabinet de conseil recherche image et visa d’affaires.
- Seychelles : IBC pour dropshipping / SaaS ; 200 USD/an, immatriculation 48 h.
- Île Maurice : GBC à 3 % effectif, idéale pour holdings et dividendes internationaux.
- Dubaï FZ-LLC : zone franche sans taxe, bureaux physiques et visa résident.
- BVI : prestige pour portage d’IP, mais ouverture bancaire UE délicate depuis 2024.
- Panama : hub Amériques utile au trading de matières premières, reporting plus lourd depuis 2023.
Pour une boutique Shopify, commencez aux Seychelles puis migrez vers Maurice quand les flux justifient une convention fiscale. Un cabinet de conseil bâtissant une marque internationale privilégiera Dubaï afin d’allier crédibilité et paradis fiscal modéré grâce aux tribunaux DIFC reconnus. Ce mix de véhicules optimise marge, substance et conformité internationale durable et vraiment efficace. D’autres préféreront découvrir notre rubrique sur la création d’une société à Malte, qui combine fiscalité attractive et reconnaissance européenne.
FAQ – Réponses aux questions fréquentes sur la création de société offshore
Vous hésitez encore ? Découvrez toutes nos réponses aux questions les plus populaires sur ce sujet.
Peut-on créer une société sans se rendre aux Seychelles ?
Oui. L’IBC se constitue 100 % à distance : signature électronique des statuts, KYC vidéo et paiement en ligne. Votre agent enregistré se charge du dépôt et vous transmet le certificat PDF signé par la FSA sous 48 h. Gardez simplement les originaux des passeports et factures scannés en haute résolution : la banque pourrait les exiger lors de l’ouverture du compte.
Quel est le capital minimum requis ?
La loi IBC n’impose aucun capital social libéré ; 1 USD symbolique suffit. Vous pouvez émettre jusqu’à 50 000 USD d’actions autorisées sans droits de timbre. Seul votre banque partenaire peut exiger un dépôt initial (souvent 5 000 USD) pour activer le compte professionnel.
Une société IBC peut-elle exercer aux Seychelles ?
Non : l’IBC est conçue pour opérer hors Seychelles. Pour vendre localement, transformez-la en CSL à 3 % d’impôt ou ouvrez une compagnie domestique. Une IBC peut cependant détenir des biens dans l’archipel (bureau de liaison, bateau) si elle ne facture pas in-country.
Combien de temps faut-il pour immatriculer une société ?
Dossier complet déposé avant 11 h (UTC+4) = certificat le lendemain. Les 5 % de retards viennent d’un passeport expiré ou d’un nom commercial déjà pris. En moyenne : 36 heures porte à porte, un record parmi les juridictions offshore.
Une société offshore peut-elle avoir un compte en Europe ?
Oui, mais préparez un dossier renforcé : statuts traduits, business plan détaillé et preuve de stabilité politique de la juridiction. Les fintechs lituaniennes et les banques maltaises acceptent les IBC si l’UBO est clairement identifié et si l’entreprise démontre une activité commerciale authentique. Certaines banques européennes se montrent plus souples avec les entités canadiennes, comme on peut le constater en consultant voir l’article sur la création d’une société au Canada.