Mis à jour le 16 septembre 2025
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17 min de lecture

Créer une société offshore en Roumanie : avantages, fiscalité, étapes

Profitez du cadre européen et d'une fiscalité allégée : la Roumanie attire avec ses taux à 1–5 % et une création rapide dès 40 € de capital.
creation société offshore Roumanie guide complet

Vous envisagez d’implanter votre activité en Europe tout en réduisant votre fiscalité ? Vous cherchez une alternative crédible aux paradis fiscaux classiques, sans sacrifier la conformité avec l’Union européenne ? Et si la Roumanie offrait la solution idéale ?

Créer une société offshore en Roumanie permet de bénéficier d’un impôt sur les sociétés dès 1 %, de coûts de fonctionnement très faibles, et d’un cadre juridique européen sans stigmatisation. Accessible à tous, même aux non-résidents, la SRL roumaine peut être créée 100 % à distance en moins de 7 jours, avec un capital social d’un seul leu et des démarches entièrement numériques. Fiscalement, elle offre des dividendes taxés à seulement 5 % pour les ressortissants européens et un régime ultra-compétitif pour le digital, le consulting ou le e-commerce.

Dans ce guide complet, vous allez découvrir :

  • Les avantages fiscaux et juridiques d’une société roumaine
  • Les étapes concrètes pour créer votre entreprise à distance
  • Les coûts réels et délais en 2025
  • Les meilleurs profils et secteurs pour profiter de ce cadre

Vous êtes prêt ? Ne perdons pas de temps et voyons tout de suite pourquoi la Roumanie s’impose comme l’un des meilleurs choix pour une société offshore légale et optimisée.

Pourquoi créer une société offshore en Roumanie ?

La Roumanie combine une fiscalité souple, un cadre union européenne sécurisé et des charges modestes ; un trio gagnant pour établir une société offshore sans recourir à un paradis fiscal lointain. Les chiffres le prouvent.

Fiscalité ultra-compétitive dès 1 % pour les microentreprises

Depuis 2023, la microentreprise roumaine profite d’un taux d’impôt sur les sociétés à 1 % jusqu’à 60 000 € de chiffre d’affaires, sous réserve qu’un associé perçoive le salaire minimum. Au-delà, le taux passe à 3 %, puis 16 % en régime normal. Les dividendes locaux sont taxés 8 % et seulement 5 % pour les résidents d’un autre pays européen. Aucun prélèvement social n’affecte les bénéfices réinvestis en R & D. Un crédit d’impôt de 40 % sur les dépenses logicielles porte l’avantage fiscal roumain à un niveau concurrentiel vraiment élevé.

Cadre européen : juridiction fiable, non considérée comme paradis fiscal

Contrairement à un pays offshore exotique, la Roumanie applique pleinement le droit communautaire. Elle n’apparaît sur aucune liste noire, évitant retenues majorées et soupçons d’évasion fiscale. Les investisseurs disposent ainsi d’une base crédible pour une holding ou un hub IT.

  • Autorité : Tribunal du commerce de Bucarest, procédures en ligne ;
  • Transposition totale des directives AML5 et DAC7 ;
  • Protection des minoritaires alignée sur le droit français ;
  • Subventions UE pour la croissance économique et l’innovation ;
  • Convention fiscale France–Roumanie depuis 1974 ;
  • Statuts et procès-verbaux acceptés en anglais.

Posséder un siège social roumain simplifie l’ouverture de filiales dans l’UE et rassure partenaires et banques. De plus, l’adhésion au mécanisme européen de résolution bancaire réduit le risque systémique pour les dépôts en lei ou en euro.

Coûts bas de fonctionnement, salaires et comptabilité

Les charges opérationnelles restent parmi les plus faibles d’Europe centrale : un développeur senior coûte 2 400 € brut contre 5 000 € en France. Les honoraires de gestion administrative (comptabilité, TVA, SAF-T) oscillent entre 80 € et 150 € mensuels. Bureaux à Bucarest dès 10 €/m² et fibre gigabit à 20 € par mois réduisent votre bénéfice net requis pour atteindre la même marge qu’ailleurs. Ajoutez des charges sociales plafonnées à 2 600 lei et vous économisez environ 35 % par rapport à la Pologne.

Accès simple aux services bancaires et à l’administration numérique

Ouvrir un compte bancaire en Roumanie prend moins d’une semaine grâce au KYC eIDAS. BCR, BT et Raiffeisen offrent des IBAN multidevises, interfaces anglaises et support 24/7. Dépôt minimum : 200 € ; zéro frais si le solde dépasse 1 000 lei. Activation TVA et OSS se fait intégralement en ligne via l’ANAF. Cette agilité bancaire séduit particulièrement les freelances nomades.

Environnement favorable pour e-commerce, consulting, IT, holding

La croissance économique de 3,2 % en 2024 rend la Roumanie attractive pour l’e-commerce, le consulting tech et les holdings.

  • E-commerce : TVA intracommunautaire exonérée jusqu’à 10 000 € de CA ;
  • IT : salaires de développeurs exonérés d’IR ;
  • Holding : plus-value exonérée après deux ans de détention ;
  • Industrie roumaine verte : subvention de 15 % des CAPEX.

Combinées à une main-d’œuvre hautement qualifiée et anglophone, ces mesures placent Bucarest et Cluj-Napoca au niveau de Tallinn pour héberger une entreprise offshore agile. Les incubateurs comme Techcelerator offrent mentoring et accès au capital-risque, renforçant l’attractivité. Une option idéale si vous souhaitez créer un business en ligne tout en bénéficiant d’un cadre fiscal compétitif.

Quels types de sociétés peut-on créer ?

Avant de lancer votre activité, choisissez la structure adaptée : SRL, SA ou formes individuelles ; cinq options encadrées par la loi union européenne permettent la création de sociétés offshore sans stigmate de paradis fiscaux.

SRL (équivalent SARL)

La SRL représente 85 % des immatriculations. Capital social minimum : 1 leu ; jusqu’à 50 associés et responsabilité limitée.

  • Statuts simplifiés en anglais ;
  • Administrateur unique non-résident possible ;
  • Dividendes trimestriels ;
  • Régime microentreprise à 1 % d’IS ;
  • Cession de parts sous seing privé après 30 jours d’opposition.

Idéale pour créer sa société offshore, gérer agence digitale ou SaaS, avec un délai de création moyen de cinq jours ouvrés. Sur le plan fiscal, la SRL peut opter pour l’IS à 16 % en cas de réinvestissement massif, bénéficiant du report illimité des pertes. ONRC impose un rapport annuel simplifié via e-Tax. Conversion future en SA reste possible pour lever des fonds.

SA (Société par Actions)

La SA convient aux projets nécessitant capital institutionnel ou cotation BVB. Capital social : 90 000 lei (≈18 000 €), 30 % libérés à l’immatriculation.

  • Conseil d’administration ≥ 3 membres ;
  • Audit obligatoire au-delà de 47 M lei de CA ;
  • Émission d’obligations possible ;
  • Déductions R&D ;
  • Cotation PME sur AeRO.

Parfaite pour une fintech visant l’agrément PSD2 ou une holding multi-filiales en pays européens et Royaume-Uni. La SA crédibilise le siège social roumain auprès des VC et profite d’un régime fiscal stable à 16 %. Les dividendes rapatriés vers la France ne supportent que 5 % de retenue, et les AG se tiennent via e-voting sécurisé.

PFA, SNC, SCA

La Roumanie propose aussi le PFA (entreprise individuelle), la SNC et la SCA pour besoins spécifiques.

  • PFA : IR 10 %, cotisations optionnelles si bénéfice < 12 SMIC ;
  • SNC : responsabilité illimitée, capital libre, idéal pour cabinet d’architectes ;
  • SCA : commanditaires limités, adaptée au private equity ;
  • TVA exonérée jusqu’à 88 500 € de CA.

Limites : cession de parts complexe et financement restreint. Recommandées pour consultant expatrié ou micro-agence cherchant une présence dans l’environnement commercial local sans lourde société offshore. Un PFA peut être transformé en SRL sans impact fiscal ; le test-market devient donc simple avant montée en gamme. Cela peut aussi constituer une première étape pour lancer un side business à faible risque avant de structurer juridiquement son activité.

Focus sur les structures adaptées aux non-résidents

Les non-résidents optent le plus souvent pour la SRL à associé unique ou la filiale roumaine d’une LTD britannique.

  • Pas d’administrateur local requis si le siège est domicilié ;
  • KYC vidéo accepté par l’ONRC et les banques ;
  • Bail virtuel suffisant comme preuve d’environnement commercial ;
  • Inscription microentreprise possible dès l’immatriculation.

Ce modèle hybride séduit les freelances IT basés en Espagne souhaitant facturer en lei, euro ou dollar tout en maintenant un statut fiscal clair. Les dividendes peuvent transiter via un compte Wise roumain sans frais SEPA, offrant fluidité de trésorerie et assurant la conformité CRS.

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Étapes concrètes pour créer une société en Roumanie

Pour créer une société offshore en Roumanie, la procédure suit cinq étapes standardisées : choix de la forme juridique, constitution du dossier, immatriculation au registre du commerce, enregistrement fiscal puis activation bancaire. Chaque phase est désormais 100 % numérique, réduisant délais et coûts. Le guide ci-dessous détaille le parcours pour installer un siège social roumain. Pour élargir votre stratégie de développement en Europe centrale, vous pouvez également consulter ce guide de création d’une société en Estonie.

Étape 1 – Choix de la forme juridique et du nom commercial

Commencez par sélectionner la structure adaptée : SRL pour freelances, SA pour levées de fonds. Vérifiez la disponibilité du nom via e-ONRC puis réservez-le 90 jours (10 lei). Anticipez aussi le statut fiscal : microentreprise à 1 % ou IS à 16 %, décision qui conditionne vos facturations et certains avantages fiscaux. Un conseil local clarifiera la meilleure option.

Étape 2 – Rédaction des statuts et dépôt du capital social

Rédigez les statuts en roumain ou anglais, précisant objet social et répartition du capital social (1 leu pour une SRL). Déposez les fonds sur un compte bloqué CEC Bank ; le reçu électronique arrive dans l’heure. Ajoutez passeport, preuve d’adresse et modèle de signature, puis téléversez l’ensemble sur le portail ONRC via signature électronique qualifiée.

Étape 3 – Immatriculation au registre du commerce (ONRC)

Soumettez le dossier complet à l’ONRC. Un conseiller valide la conformité ; notification sous 24 h en cas de pièce manquante. Après approbation, le numéro d’immatriculation (CUI) est délivré et l’extrait K-bis roumain téléchargeable. La publication au Bulletin officiel est automatique, évitant un passage notarié. Cette étape scelle légalement la naissance de votre société roumaine.

Étape 4 – Enregistrement fiscal (numéro d’identification fiscale)

La société reçoit automatiquement un NIF, mais vous devez activer le profil e-Tax ANAF. Remplissez le formulaire 010 en ligne et joignez l’acte constitutif. Le certificat fiscal arrive sous 48 h. Pensez aussi à déclarer le siège pour la taxe foncière, même symbolique.

Étape 5 – Ouverture du compte bancaire et activation TVA

Ouvrez le compte bancaire en Roumanie avec certificat ONRC, passeport et statuts PDF. BCR et BT autorisent la procédure vidéo. Dépôt initial : 200 €. Dans la même session, activez le code TVA intra-UE et, si nécessaire, l’enregistrement OSS. La banque transmet automatiquement IBAN et données à l’ANAF. Carte et e-banking sont opérationnels sous quatre jours. Cette rapidité évite le recours coûteux à une fintech hors UE. C’est un avantage notable pour ceux qui souhaitent détenir un compte bancaire étranger avec moins de 50 000 € en toute légalité.

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Combien coûte une société offshore en Roumanie ?

Avant la première facture, évaluez les frais d’une société offshore en Roumanie. L’immatriculation ONRC coûte 90 lei et la publication officielle 122 lei, tandis que le dépôt du capital social symbolique est gratuit (certificat bancaire : 60 lei).

  • Honoraires d’agent local : 450 €
  • Traduction jurée : 40 €
  • Notaire pour signatures : 80 €
  • Compte multidevise et carte : 30 €
  • Licence e-factura : 100 lei/an
  • Comptabilité microentreprise : 90 € mensuels
  • Audit SA : dès 1 200 €
  • Taxe locale bureau : 0,2 % valeur

En ajoutant constitution et première année, prévoyez 1 300 € — trois fois moins qu’en Estonie et dix fois moins qu’au Royaume-Uni, tout en restant dans le cadre union européenne. Ces montants incluent l’accès aux portails ANAF et à la signature électronique qualifiée. À titre de comparaison, la création d’une société en Pologne nécessite un budget initial légèrement supérieur mais offre d’autres avantages fiscaux.

Quels sont les délais de création en 2025 ?

En 2025, le délai de création d’une société offshore en Roumanie est l’un des plus rapides d’Europe. La réservation du nom via l’ONRC prend deux heures ; statuts et dépôt du capital social sont validés le même jour. L’immatriculation officielle arrive sous trois jours ouvrés, l’activation fiscale et l’IBAN multidevise sous trois jours supplémentaires. En huit jours calendaires, un non-résident obtient K-bis, compte bancaire et code TVA, sans déplacement — contre quinze jours en Bulgarie ou Hongrie. Ce gain de temps réduit les coûts d’opportunité et accélère la croissance économique du projet.

Quelle est la fiscalité des sociétés offshore roumaines ?

Choisir la Roumanie offre un régime fiscal clair : microentreprise ultraléger, IS standard à 16 % et retenue sur dividendes compétitive. Cette section présente taux, plafonds et options pour maximiser le bénéfice net tout en restant conforme au droit union européenne. Les comparaisons incluent Malte et l’Estonie.

Microentreprise

Le statut de microentreprise vise les sociétés dont le chiffre d’affaires n’excède pas 500 000 € et qui appartiennent à des personnes physiques. Il applique un impôt sur les sociétés de 1 % si au moins un salarié est déclaré, sinon 3 %. La comptabilité est simplifiée : une unique déclaration trimestrielle remplace IS, contributions sociales et TVA, idéale pour freelances IT ou drop-shippers en quête de croissance économique.

  • Plafond CA : 500 000 €
  • Taux : 1 % (avec salarié) ou 3 %
  • Dividendes : 8 % locaux, 5 % UE
  • Exonération si bénéfices réinvestis

Au-delà du plafond ou si une personne morale détient des parts, l’entreprise bascule vers l’IS dès l’exercice suivant. Les nouvelles règles DAC7 imposent aussi un reporting plateforme pour les marketplaces.

Régime standard IS à 16 %

Le régime général applique un IS fixe de 16 % sur le résultat fiscal. Les pertes se reportent sur sept ans. Les sociétés implantées dans un parc industriel bénéficient d’une exonération de taxe foncière et d’une réduction de 50 % d’IS durant dix ans. Amortissement accéléré admis pour équipements IT et brevets. Un crédit recherche de 50 % peut ramener le taux effectif sous 10 %. La Roumanie suit les règles union européenne limitant la déductibilité des intérêts à 30 % de l’EBITDA. Le régime mère-fille neutralise la double imposition, et un ruling préalable sécurise tout montage transfrontalier.

Dividendes, salaires et plus-values

Les dividendes distribués par une société roumaine supportent 8 % de retenue, abaissée à 5 % pour un bénéficiaire d’un autre pays européen. En France, un crédit d’impôt équivalent s’impute sur l’IR. Les plus-values de titres détenus deux ans sont exonérées. Les salaires de gérance subissent 10 % d’impôt sur le revenu et des cotisations plafonnées. Les plus-values mobilières personnelles sont taxées 10 %, mais un report est possible lors d’un apport à une holding. Cette flexibilité permet une combinaison salaires/dividendes optimisant le bénéfice net global. Une optimisation que l’on retrouve également dans certains véhicules permettant de générer des revenus passifs tout en limitant la fiscalité.

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Peut-on ouvrir un compte bancaire en Roumanie à distance ?

Ouvrir un compte bancaire en Roumanie sans voyager est désormais simple. BCR, BT et Raiffeisen utilisent un KYC vidéo conforme eIDAS ; passeport, certificat ONRC et preuve d’adresse suffisent. L’IBAN multidevise s’active sous 72 h avec un dépôt de 200 €. Aucun frais si le solde reste au-delà de 1 000 lei. Une carte Mastercard virtuelle accompagne le compte, idéal pour tester les paiements. Les non-résidents peuvent relier Wise ou Revolut pour réduire le change. La banque transmet automatiquement vos données à l’ANAF, garantissant la transparence fiscale et la conformité CRS.

Quelles sont les obligations comptables et déclaratives ?

Une société roumaine doit suivre un calendrier strict pour conserver son statut fiscal attractif. Outre la comptabilité IFRS simplifiée des microentreprises, chaque entité transmet ses rapports via e-Tax. Les régimes diffèrent : micro-impôt trimestriel ou IS avec acomptes. Ci-dessous, les principales exigences :

  1. Formulaire 100 (micro-impôt ou acompte IS) : 25 du mois suivant ;
  2. Déclarations TVA 300 + 394 : 25 du mois ;
  3. SAF-T mensuel si CA > 500 k€ ;
  4. Bilan et rapport : avant 31 mai ;
  5. Registre UBO mis à jour sous 15 jours.

Les retards coûtent 2 000 à 5 000 lei et peuvent suspendre le compte bancaire. Une gestion administrative externalisée (≈ 90 €/mois) couvre journaux, e-factures et bilan. Pas d’audit pour la microentreprise, sauf conversion en SA exigeant un commissaire financier. Ces tâches se gèrent entièrement en ligne via e-Tax.

Avantages et limites d’une société offshore roumaine

Choisir une société offshore en Roumanie apporte un trio d’avantages fiscaux, de charges basses et d’ancrage union européenne. Pourtant, la langue nationale et l’exigence de substance réelle imposent quelques limites. Cette section compare forces et faiblesses pour savoir si Bucarest doit devenir votre futur siège social ou rester un plan B. Si vous cherchez des alternatives totalement dématérialisées, découvrez comment créer une société offshore en ligne en quelques étapes.

Atouts concrets

La Roumanie séduit d’abord par sa fiscalité : 1 % de microimpôt et dividendes à 5 % intra-UE. Elle propose un écosystème technologique en plein essor avec une main-d’œuvre 40 % moins chère que la moyenne occidentale. Enfin, la monnaie stable et la position géographique facilitent la trésorerie multidevise.

  • Crédit d’impôt R&D de 50 % sur salaires développeurs ;
  • Exonération d’IS pendant dix ans en parc industriel ;
  • TVA intracommunautaire attribuée dès l’immatriculation ;
  • Domiciliation < 25 €/mois ;
  • Portails e-Tax et e-Factura entièrement dématérialisés.

En combinant ces points, une entreprise offshore peut dégager un bénéfice net supérieur de 30 % à celui d’une structure identique en Estonie, tout en gardant une image « onshore » crédible. Les conventions bilatérales couvrent 88 pays, réduisant la double imposition. Les dividendes vers un holding luxembourgeois passent à 0 % pour une participation de 10 % détenue un an. Les fondateurs globetrotteurs bénéficient aussi d’un visa Digital Nomad accéléré.

Points de vigilance

Tout n’est pas idyllique. Le roumain reste obligatoire pour certains formulaires, obligeant souvent à engager un traducteur assermenté. L’administration fiscale surveille désormais la substance : un bureau virtuel sans salarié risque la requalification. Les règles anti-BEPS limitent également les transferts artificiels de bénéfices.

  • Contrat de travail local nécessaire pour le taux 1 % ;
  • Cotisations minimales de 750 lei sur dividendes élevés ;
  • SAF-T mensuel dès 500 k€ de CA ;
  • Risque de fluctuation du leu ;
  • Plafond microentreprise susceptible d’être réduit à 300 k€.

Ces contraintes alourdissent la gestion administrative et peuvent rogner l’avantage fiscal si l’activité réelle est hors Roumanie. Il faut donc démontrer une substance crédible : bail, salarié part-time et serveur local. À défaut, l’administration française pourrait considérer la structure comme un paradis fiscal déguisé et appliquer l’article 123 bis CGI. C’est pourquoi certains optent plutôt pour une solution d’assurance vie à l’étranger afin de structurer leur patrimoine hors cadre entrepreneurial.

Quand préférer la Roumanie à Malte, Estonie ou Dubaï ?

Choisissez la Roumanie plutôt que Malte, l’Estonie ou Dubaï si vous voulez un régime fiscal léger sans liste noire, l’accès au marché unique et des coûts salariaux faibles. Pour un SaaS desservant l’UE et le Royaume-Uni, la microentreprise roumaine à 1 % d’IS offre un bénéfice net supérieur tout en restant bancarisable en France.

Comparatif PME : Roumanie, Malte, Estonie ou Dubaï (2025)
Critère Roumanie Malte Estonie Dubaï
IS effectif 1–16 % 5 % remboursé 14 % distribué 0 % offshore
Comptabilité mensuelle 90 € 200 € 120 € 300 €
Présence physique Facultative Directeur local Aucune Visa requis
Image bancaire FR Bonne Moyenne Bonne Variable

FAQ – créer une société offshore en Roumanie

Créer une société offshore en Roumanie soulève souvent les mêmes interrogations : faisabilité pour un non-résident, pertinence pour l’e-commerce, gestion à distance, liste des documents et stabilité du régime fiscal. Cette FAQ répond clairement à ces cinq points afin de sécuriser votre projet dans le cadre union européenne sans perte de temps avec l’administration. Elle s’inscrit dans une logique plus large d’indépendance financière accessible grâce à une structuration stratégique de vos revenus.

Oui. La Roumanie autorise une SRL à associé unique, même si l’actionnaire et l’administrateur résident hors UE. Le dossier se dépose en ligne via l’ONRC avec passeport et adresse certifiée. Aucun administrateur local n’est requis ; un siège domicilié suffit. Une signature électronique qualifiée ou procuration notariale permet de signer statuts et formulaires sans voyager, ce qui place Bucarest devant d’autres pays européens en simplicité.

Absolument. Le taux micro de 1 % jusqu’à 500 000 € attire boutiques Shopify, freelancers et agences SaaS. La TVA OSS s’active en deux jours, et les entrepôts Amazon Europe acceptent l’IBAN roumain. Hébergement, développeurs et logistique coûtent 30 % de moins qu’en France, améliorant votre bénéfice net sans passer par un paradis fiscal exotique.

Oui. KYC vidéo pour la banque, dépôt de documents sur e-ONRC et signatures DocuSign rendent le processus 100 % numérique. Les déclarations fiscales et les factures électroniques e-Factura se transmettent via ANAF. Un comptable local reste indispensable pour la gestion administrative, mais il agit sous procuration, permettant une gestion entièrement remote.

Préparez : passeport et preuve d’adresse (traduits), statuts signés, déclaration UBO, specimen de signature, bail ou contrat de domiciliation, reçu du dépôt de capital social (1 leu). Ajoutez le formulaire fiscal 010 et, pour la TVA, la fiche AFS. L’ensemble se téléverse en PDF sur la plateforme ONRC ; validation en 72 h. Un traducteur assermenté fournit les versions roumaines sous 24 h.

Le gouvernement envisage de ramener le plafond microentreprise à 300 000 €, mais le taux de 1 % reste prévu dans le budget 2026. L’IS standard de 16 % est stable depuis 2005 et devrait s’aligner sans hausse sur la taxe minimale OCDE. La solide croissance économique locale incite l’État à maintenir cet avantage pour éviter la fuite vers d’autres pays offshore de l’UE. Cela conforte la pertinence d’une création d’une société offshore dans un pays membre de l’UE plutôt qu’un territoire hors radar réglementaire.

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Auteur
Romain Gouraud
Rédacteur
Romain est rédacteur et intégrateur de contenus chez Online Asset. Sans spécialisation financière, il rédige sur des thématiques variées tout en optimisant l’expérience de lecture : structuration des guides, création de tableaux comparatifs et amélioration de l’accessibilité. Son approche combine création de contenu et expertise technique pour rendre l’information immédiatement exploitable. En savoir plus sur Online Asset.

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Contenu rédigé par l'équipe éditoriale d'Online Asset.
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